Urgent, à diffuser, en parler, c’est le moment ou jamais.flv


C’est le moment ou jamais ! Il faut diffuser cette vidéo et parler autour de soit de ce qui se passe en Islande. Ce qui se passe est historique et j’espère que la contagion gagnera le reste du monde soit-disant libre. Cette vidéo est la preuve que nous pouvons changer les choses et je remercie Peter de « The Plot 911 » de l’avoir mise en ligne. C’est par soucis de maximisation de sa diffusion que je me permet de la mettre à nouveau en ligne. N’hésitez pas à faire comme moi en changeant le titre pour que cette vidéo se propage comme un virus, vous participerez ainsi à la libération !

Günter Grass : « Ce qui doit être dit »


Le Monde.fr | 05.04.2012 à 18h08 • Mis à jour le 05.04.2012 à 18h30

Par Günter Grass Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni

Pourquoi me taire, pourquoi taire trop longtemps
Ce qui est manifeste, ce à quoi l’on s’est exercé
dans des jeux de stratégie au terme desquels
nous autres survivants sommes tout au plus
des notes de bas de pages

C’est le droit affirmé à la première frappe
susceptible d’effacer un peuple iranien
soumis au joug d’une grande gueule
qui le guide vers la liesse organisée,
sous prétexte qu’on le soupçonne, dans sa zone de pouvoir,
de construire une bombe atomique.

Mais pourquoi est-ce que je m’interdis
De désigner par son nom cet autre pays
Dans lequel depuis des années, même si c’est en secret,
On dispose d’un potentiel nucléaire en expansion
Mais sans contrôle, parce qu’inaccessible
À toute vérification ?

Le silence général sur cet état de fait
silence auquel s’est soumis mon propre silence,
pèse sur moi comme un mensonge
une contrainte qui s’exerce sous peine de sanction
en cas de transgression ;
le verdict d’« antisémitisme » est courant.

Mais à présent, parce que de mon pays,
régulièrement rattrapé par des crimes
qui lui sont propres, sans pareils,
et pour lesquels on lui demande des comptes,
de ce pays-là, une fois de plus, selon la pure règle des affaires,
quoiqu’en le présentant habilement comme une réparation,
de ce pays, disais-je, Israël
attend la livraison d’un autre sous-marin
dont la spécialité est de pouvoir orienter des têtes explosives
capables de tout réduire à néant
en direction d’un lieu où l’on n’a pu prouver l’existence
ne fût-ce que d’une seule bombe atomique,
mais où la seule crainte veut avoir force de preuve,
je dis ce qui doit être dit.

Mais pourquoi me suis-je tu jusqu’ici ?
parce que je pensais que mon origine,
entachée d’une tare à tout jamais ineffaçable,
m’interdit de suspecter de ce fait, comme d’une vérité avérée,
le pays d’Israël, auquel je suis lié
et veux rester lié.

Pourquoi ai-je attendu ce jour pour le dire,
vieilli, et de ma dernière encre :
La puissance atomique d’Israël menace
une paix du monde déjà fragile ?
parce qu’il faut dire,
ce qui, dit demain, pourrait déjà l’être trop tard :
et aussi parce que nous – Allemands,
qui en avons bien assez comme cela sur la conscience –
pourrions fournir l’arme d’un crime prévisible,
raison pour laquelle aucun
des subterfuges habituels n’effacerait notre complicité.

Et admettons-le : je ne me tais plus,
parce que je suis las de l’hypocrisie de l’Occident ; il faut en outre espérer
que beaucoup puissent se libérer du silence,
et inviter aussi celui qui fait peser cette menace flagrante
à renoncer à la violence
qu’ils réclament pareillement
un contrôle permanent et sans entraves
du potentiel nucléaire israélien
et des installations nucléaires iraniennes
exercé par une instance internationale
et accepté par les gouvernements des deux pays.

C’est la seule manière dont nous puissions les aider
tous, Israéliens, Palestiniens,
plus encore, tous ceux qui, dans cette
région occupée par le délire
vivent côte à côte en ennemis
Et puis aussi, au bout du compte, nous aider nous-mêmes.

Günter Grass Traduit de l’allemand par Olivier Mannon

source

Los Indignados à Bruxelles : le PTB et Comac participent à la manifestation du 15 octobre


Samedi 15 octobre, le PTB et son mouvement de jeunes Comac manifesteront avec Los Indignados. La manif démarrera à 14 h à la gare de Bruxelles-Nord.

« Nous ne sommes pas une marchandise aux mains des banquiers et des hommes politiques », « Ils ne nous représentent pas ». Tels sont les mots d’ordre qui avait été lancés au mois de mai en Espagne. Des mots d’ordre qui ont donné le signal de départ d’un énorme mouvement de protestation s’opposant à la crise du capitalisme et au manque de participation démocratique sur tous les terrains. Ces doléances demeurent actuelles et sont soutenues par le PTB et par Comac.

« C’est leur crise, faisons-les payer : les spéculateurs, les grands banquiers et les millionnaires »

Maintenant que le gouvernement fédéral met 4 milliards d’euros sur la table pour sauver les intérêts belges dans Dexia, le débat sur ceux qui doivent payer la crise est encore plus urgent. Ce débat doit être mené dans toute l’Europe. Nous avons en effet un ennemi commun : l’Union européenne et les grands monopoles qu’elle représente. C’est l’UE qui impose des économies à tous ses États-membres. Il importe donc au plus haut point de réunir toutes les doléances et de refuser de payer leur crise. Cela vaut aussi bien pour Los Indignados que pour les syndicats et tous les autres participants aux mouvements sociaux.

La semaine dernière, nombre de membres de Comac ont participé aux assemblées populaires des Indignados au parc Elisabeth et dans les bâtiments de la HUB. La nécessité de nous opposer tous ensemble aux restrictions a été chaque fois mise en exergue et a été fortement applaudie par les personnes présentes.

Nous sommes tous des Grecs, des Portugais, des Irlandais… Nous sommes également solidaires avec les manifestants d’Occupy Wall Street aux États-Unis. Ensemble, nous descendrons dans la rue le 15 octobre afin de nous opposer aux économies partout en Europe. Parce que l’avenir nous appartient, et non aux spéculateurs, aux grands banquiers ou aux millionnaires.

Contact :

Aurelie Decoene – présidente de COMAC

Jouwe Vanhoutteghem – vice-président de Comac

Les Indignés convergent vers Bruxelles


Rédaction en ligne

mercredi 05 octobre 2011, 09:16

De « 300 à 500 » marcheurs se sont fixé rendez-vous dans la capitale pour organiser une journée anticapitaliste et une rencontre avec la population.

Plusieurs marches pacifiques d’Indignés convergent en ce moment même vers Bruxelles. Venus d’Espagne, du Luxembourg, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni ou des Pays-bas, « 300 à 500 » marcheurs se sont fixé rendez-vous dans la capitale le 8 octobre.

Les Indignés ont l’intention d’y organiser une journée anticapitaliste le 12 octobre. Le 15, ils comptent partir à la rencontre de la population lors d’un grand rassemblement. Son parcours reste à fixer en accord avec la police. L’objectif est notamment de manifester devant les institutions européennes.

« Pas de message commun, pas de porte-parole », insiste un des leurs, le Bruxellois Amaury Ghijselings. « Chacun aura l’occasion de formuler des solutions pour changer de cap et poser les bases d’une autre société ».

(P.Ma)

«CETTE FOIS, POUR L’ARENBERG, FAISONS TOUT UN CINÉMA…»


L’existence de l’Arenberg est compromise.

Tu l’as sans doute appris: les propriétaires des Galeries Saint-Hubert ont décidé de ne plus en renouveler le bail et la salle devrait définitivement fermer ses portes fin décembre.

A la place? Un complexe commercial –livré au business culturel, à la consommation de luxe et aux frénésies d’une clientèle fourrée et en fourrure. Plus rien à voir, en tous cas, avec ce qui avait (près de 25 années durant) établi la spécificité précieuse de l’Arenberg : un lieu titré, où pouvait se donner à voir –hors de toute censure éditoriale ou financière– une filmographie progressiste, revendicatrice, talentueuse.

Autant le faire savoir : si un tel scénario-catastrophe devait se confirmer, la fin de l’Arenberg signifierait la disparition, dans la Région, du dernier cinéma projetant en continu des oeuvres de talent ouvertes à tous les publics.

Ce n’est pas acceptable et on ne peut l’accepter.

 

Il nous reste donc quatre mois, pour convaincre les pouvoirs publics. Il serait, en effet, inconcevable d’abandonner un espace culturel d’exception qui –à travers l’initiation à l’esthétique et au langage cinématographiques– est parvenu à donner un sens concret à la notion émancipatrice d’éducation permanente.

Car l’Arenberg, c’est (parallèlement à sa vocation ordinaire)  une série d’évocations extraordinaires: les programmations destinées aux écoliers (de la maternelle aux secondaires); les Cinéclubs organisés par l’association Lire et Ecrire (à l’attention des groupes d’alphabétisation); Genres d’à côté, une initiative consacrée aux auteurs gays et lesbiens; ou La Quinzaine des réalisateurs (une sorte de décentralisation annuelle du Festival de Cannes)…

En réalité, cette salle de  «spectacles» répond (plus que tous les autres cinés de la ville) à une exigence de probité civile. Même déstabilisés de manière chronique par la crise qui touche tout le secteur, les responsables de l’Arenberg ont toujours refusé de faire allégeance aux industriels de la distraction, de succomber au sponsoring publicitaire, de se vendre en vendant aux spectateurs les derniers produits du merchandising up, ou de se transformer en dealers de popcorn à consommer «séance tenante»…

 

Le présent courrier est donc un Appel pressé et pressant. Adressé à tous les amateurs du grand écran (adultes à cran,  ou ados accros).

Il est possible d’éviter ce que les médias présentent déjà comme l’inévitable naufrage de l’Arenberg. Car il s’agirait là d’un acte crapuleux, entériné par une entente discrète mais objective: d’un côté, la volonté vénale du  Conseil d’Administration de la Société civile anonyme des Galeries Saint-Hubert –emmené par Olivier Lippens (cousin de Léopold, le bourgmestre cacochyme de Knokke; et de Maurice, l’ex-magnat de la Banque Fortis); de l’autre, le défaussement vicieux de l’autorité publique.

Ce n’est pas acceptable et on ne peut l’accepter.

 

Depuis 2004, Attac-Bruxelles a noué un partenariat fructueux avec l’Arenberg. Soixante-cinq soirées prolifiques nous ont en effet permis d’y programmer des fictions de qualité, plusieurs avant-premières déjantées, des documentaires insensés et des chefs d’oeuvre sublimés. A chaque fois, les projections étaient accompagnées de débats  portant sur l’actualité ou des thématiques civilisationnelles. Nous souhaitons continuer cette aventure. En démontrant que «l’Arenberg, ça marche»

 

Le jeudi 15 septembre, nous y programmerons donc une nouvelle avant-première mondiale, un reportage explosif, aussi radical que la réalité (l’emprise, sur nos jugements et nos vies, de l’industrie de l’information, des médias aux ordres et du journalisme de connivence): «Les nouveaux chiens de garde» de Gilles Balbastre, d’après le livre éponyme de Serge Halimi (présentement directeur du Monde Diplomatique).

En intro à cette vibrionnante soirée, une discussion –en présence des réalisateurs, venus tout spécialement de Paris.

 

Jeudi 15 septembre, dès 20 heures

Pour ce rendez-vous du feu de Dieu, il faut absolument que tu sollicites dès maintenant tes proches, tes camarades les plus chers –afin que chacun réserve cette date dans son agenda, duplique cette invitation autour de lui, fasse en sorte que nous soyons les innombrables spectateurs d’une soirée percutante et les acteurs uppercutants d’une mobilisation ascendante pour laquelle il reste juste 120 jours.

 

 

 

Ciné Résistant : Keny Arkana




ÉGALITÉ...

 

Un autre monde est possiblede Keny Arkana

Vendredi 29 Juillet 2011 
De 19h00 à 22h00
                                              

La projection du film est suivie d’une table ronde entre les participants.

La capacité est de 25 personnes Max, 

Les places sont limitées donc il faut réserver d’avance au 0476/84.19.69 et/ou info.egalite@gmail.com )

Prix : 2 Euro

Ce documentaire de KENY ARKANA relate les méfaits de la mondialisation néolibérale au travers de plusieurs témoignages récoltés aux quatre coins du monde. « Un autre Monde est possible », le Chiapas, les luttes, l’alternative au modèle capitaliste, le tournage de son docu, les diffusions et la diffusion virale, Marcos, le zappatisme, les causes universelles, ses vagabondages estivaux, les conférences internationales, l’Argentine, la crise économique, le FMI, ses combats sociétaux, les causes de nos maux, Bamako, les forums mondiaux, les alters, sa bio, le néolibéralisme, notre modèle de société, la mondialisation, l’OMC, les souverainetés nationales, les poches de résistances, les localités autogérées, les réseaux, l’émancipation et la construction, les coopératives paysanes, la consommation locale, les consomacteurs, les expérimentations locales, le pouvoir de l’acte de consomation citoyen, la construction alternative, le poid (nul selon Keny) du/des politique(s), les privatisations, le monde de demain, la qualité du travail, la rentabilité, les services publiques, l’humain et le vivant au coeur de la politique, le capitalisme financier « ils jouent au monopoly sur nos têtes », le rois profit, la « révolution interieure et la révolution radicale », les mécanismes du système, changer le monde, « avoir versus être », l’éducation, « on est tous des lumières et on ne demande qu’à briller (…) soyons nous-même, nous serons moins névrosés », la réhumanisation, inertie et immobilisme, la haine inerte et la rage constructive, l’embourgeoisement, les convictions vicérales, la religion et la spititualité (on y revient ensuite également), le rôle des médias et les placébos de la libre expresion, son clip sur MTV, les censures malignes, les organismes qui gangrainent les dynamiques citoyennes, les leures des espaces « soupapes de sécurité du système » et autres récupérations et mensonges sous forme de « cautions rebelion » éphémères, son refus du culte (et de la société) de l’image, de la starification, la conjoncture modiale et les enjeux de la présidentielle : « éviter la dictature », Keny électrice, Alternative Unitaire, les partis et idéologies, retour sur les alters et « un autre modèle », le communisme impossible en Europe, les utopies des idéologies politiques, Le Pen, le vote Front National, les traités européens, Le Pen-Sarko, les stratégie du danger, le clash de la démocratie, le « meilleur » révélé dans les crises…
  • Keny Arkana, née le 20 décembre 1982 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est une rappeuse française. Elle milite pour des causes proches de la philosophie altermondialiste et de la désobéissance civile, avec « La Rage Du Peuple », collectif créé en 2004 à Noailles, quartier du centre-ville de Marseille.

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