SUR LES DOCS – POUVOIR ET RACISME



DIMANCHE 14/11/2010 – 20:00 – sur Télé Bruxelles

Les deux films de cette émission mettent à jour des attitudes du Pouvoir qui serait tenté de croire au « délit de sale gueule »

Carte d’identité, un film d’Atelier collectif
18′, 1998, prod: Douzerome / CVB
Des jeunes subissent un contrôle d’identité à la sortie d’un concert. Leur seul tort est de ressembler vaguement à des personnes recherchées par la police… Ils ont beau expliquer aux policiers, avec les animateurs qui les accompagnent, qu’ils sortent d’une salle de spectacle, ils sont emmenés au poste. Choqués, ils décident de traiter ce sujet.

Carnet de notes à deux voix. Proposition de film sur l’immigration maghrébine en Belgique, un film de Rajae Essefiani et Frédéric Fichefet
73′, 2003, prod: Artémis Productions, distrib: CVB
Ce film est une émeute. Pas de celles où des visages grimaçants affrontent les forces de l’ordre à coups de pavés. Pas de celles que l’on craint, que l’on mate et que l’on oublie. Pas de celles que l’on voit à la télévision. Ce film est une émeute invisible et silencieuse au pays des bisons. Entre une fille née au pays des bisons et un ministre. Un matin de septembre 99, ce ministre colle sa bouche contre son oreille. « Je me demande, lui murmure-t-il, s’il y a un lien entre l’origine ethnique et la criminalité ». La fille grimpe au mur. Au loin, mille bisons furieux traversent les territoires de sa mémoire. En bas du mur, un garçon sans pieds la regarde. Ensemble, ils décident de partir en quête d’une histoire belge, celle de l’immigration maghrébine. Une quête en plusieurs étapes pour une histoire de 40 ans.

Invitée : Rajae Essefiani


SUR LES DOCS une émission de télévision hebdomadaire de films documentaires réalisés par des cinéastes de chez nous ; qui vous emmène tous les dimanches à partir de 20h00 à la découverte de films documentaires du CVB et d’ailleurs dont en priorité les films produits par les ateliers de production et d’accueil de la Communauté française.

 

Au programme:
> des documentaires d’auteurs au point de vue singulier, des films à visée pédagogique, des réalisations de cinéastes amateurs
> des émissions articulées autour de thématiques
> des films récents et plus anciens
> des oeuvres personnelles et collectives
> des questions universelles ancrées ici comme ailleurs
> des rencontres régulières avec des réalisateurs pour commenter, expliquer, éclairer leur travail.

SUR LES DOCS fait chaque semaine le pari de la mixité des approches pour aborder les grands thèmes de société : l’argent, l’immigration, la pauvreté, les sans-papier, les relations parents-enfants, le logement, l’urbanisme, … Des thématiques dans lesquelles les films se répondront les uns aux autres par la forme et les contenus.

SUR LES DOCS a un objectif : faire partager les regards, les questions, les espoirs de ces cinéastes et rendre compte de cet immense désir de cinéma dont Bruxelles est un des viviers.

SUR LES DOCS une émission proposée par le Centre Vidéo de Bruxelles
Présentation : Michel Steyaert / Programmation : Claudine Van O
Réalisation : Télé Bruxelles

Avec la collaboration de : l’ AJC, Caméra-etc, le CPC, Graphoui, le Gsara, l’Insas, PTTL, Zorobabel et le CRRAV (FR)

Contact presse
Claudine Van O – 32/2/221 10 62 – claudine.vano@cvb-videp.be

www.cvb-videp.be

Extension des colonies à Jérusalem : la communauté internationale préoccupée


mardi 9 novembre 2010, par La Rédaction

Le président américain Barack Obama, la Russie, la France et l’UE se sont dits préoccupés mardi par la décision d’Israël d’autoriser 1.300 logements juifs dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem car elle complique encore la reprise des négociations avec les Palestiniens.
« Ce genre d’activité n’aide jamais quand il s’agit de négociations de paix », a déclaré Barack Obama, lors d’une conférence de presse à Jakarta.
« Je suis préoccupé par le fait que nous ne voyons pas les parties faire l’effort (…) qui permettrait une avancée » dans les négociations, en vue de « créer les conditions pour qu’Israël vive côte à côte en paix avec une Palestine souveraine », a-t-il ajouté.
Lundi, le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, avait déjà indiqué que les Etats-Unis, où se trouve actuellement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, étaient « profondément déçus » par cette annonce.
Israël a approuvé lundi la construction de 1.300 logements dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem, dont un millier dans le quartier de colonisation juive de Har Homa, près de la ville palestinienne de Bethléem.
La chef de la diplomatie de l’Union européenne, Catherine Ashton, et la France ont demandé mardi à Israël de revenir sur sa décision.
« Ce plan (de construction) est en contradiction avec les efforts déployés par la communauté internationale pour reprendre les négociations directes et la décision devrait être infirmée », a dit Mme Ashton dans un communiqué.
« Les colonies sont illégales en vertu du droit international, constituent un obstacle à la paix et menacent de rendre une solution à deux Etats impossible », a-t-elle ajouté.
Déplorant « vivement » ce feu vert, la France a également « demand(é) instamment aux autorités israéliennes de revenir » sur cette décision « contre-productive ».
« Il ne faut pas laisser se refermer l’opportunité ouverte le 2 septembre à Washington par la reprise des négociations directes en vue de créer un Etat palestinien viable et contigu vivant en paix aux côtés d’Israël », a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
La Russie a pour sa part indiqué accueillir la décision israélienne « avec la plus vive préoccupation » et jugé « nécessaire que la partie israélienne s’abstienne des travaux annoncés » afin de permettre « de poursuivre les négociations israélo-palestiniennes ».
« Ce dialogue reste une solution sans alternative pour aboutir à un règlement politique juste et global au Proche-Orient », a souligné le ministère russe des Affaires étrangères.
Au cours de sa rencontre lundi avec M. Netanyahu, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’était lui aussi « dit préoccupé par la reprise de constructions », jugeant « vital de sortir de l’impasse diplomatique ».
Jugeant qu’Israël se considère comme « au-dessus des lois », le négociateur palestinien Saëb Erakat en a appelé mardi à la communauté internationale.
« Si, en construisant des colonies, Israël veut boycotter la création d’un Etat palestinien souverain, le monde doit lui répondre en reconnaissant l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale », a-t-il affirmé.
Selon l’ONG anti-colonisation israélienne La Paix Maintenant, un projet de construction de 800 logements a également été relancé dans un nouveau quartier de la colonie d’Ariel, en Cisjordanie occupée, qui permettra « d’encercler la localité voisine palestinienne de Salfit ».

(Mardi, 09 novembre 2010 – Avec les agences de presse)

Conférence – droits humains au Maroc


12 novembre 2010

Le film : Au cours des années septante, deux tentatives de coup d’état contre le Roi Hassan II du Maroc sont perpétrées par des militaires.

Ils impliqueront à leur corps défendant nombre d’officiers et de simples soldats. Ahmed Marzouki était élève sous-officier lorsque lui et ses camarades ont été aiguillés vers Skhirat en pensant aller à Benslimane pour y exécuter des manoeuvres…
L’aventure se solde par un séjour de 18 ans au bagne de Tazmamart.
Il raconte l’histoire de ses compagnons de prison et la difficulté des « survivants » à retrouver une place dans la société marocaine.

Programme de la Conférence 

Après les années de plomb, le nouveau roi Mohamed VI a suscité beaucoup d’espoirs.
Créée en 2004, l’IER (l’Instance équité et réconciliation) a pour mission d’apporter un règlement global à la question des violations des Droits de l’Homme au Maroc (disparitions et détentions arbitraires) et de formuler des recommandations pour que ces situations ne se répètent pas.

– Qu’en est-il dans les faits ?
– Les recommandations sont-elles suivies par les autorités ou restent-elles lettres mortes ?

Pour répondre et témoigner, Le Librex, Ligne de Mire et le comité de soutien de l’AMDH ont invité :

■Ahmed MARZOUKI – Ancien détenu de Tazmamart
■Ibtissame LACHGAR – Cofondatrice du mouvement MALI – Groupe alternatif pour la défense au Maroc de la liberté individuelle
■Amine ABDELHAMID – Vice-président de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH)
■Meriem DEMNATI – Pédagogue et chercheuse sur la culture amazigh, de l’Observatoire Amazigh des droits et libertés (OADL)
Modérateur de la conférence : Mohamed EL BATTIUI – ULB

Date : 12 novembre 2010 à 19h00
Paf : 3 €
http://www.centre-librex.be/
Lieu : Centre d’Action Laïque
Campus de la Plaine ULB, Accès 2, avenue Arnaud Fraiteur – 1050 Bruxelles

13 novembre 2010


Au début des années septante, deux tentatives de coup d’état contre le Roi du Maroc sont perpétrées par des militaires. Ils impliqueront à leur corps défendant nombre d’officiers et de simples soldats.
Ahmed Marzouki était élève sous-officier lorsque lui et ses camarades ont été aiguillés vers Skhirat en pensant aller à Benslimane pour y exécuter des manoeuvres…
L’aventure se solde par un séjour de 18 ans au bagne de Tazmamart. Il raconte l’histoire de ses compagnons de prison et la difficulté des « survivants » à retrouver une place dans la société marocaine.

Mohamed Ouachen part à la rencontre d’un homme marqué par la détention et nous rapporte un document époustouflant et profond.

Projection : Samedi 13/11 à 17h – Rotonde
Réservez en ligne pour le : 13/11
Réalisation: Mohamed Ouachen
Image: Mohamed Ouachen
Musique: Youssef Guezoum
Montage: Luisa Gherdaoui
Production: Mohamed Ouachen et Ligne de Mire asbl
Int.: Driss Chberreq, Salah Hachad, Hocine Assayad, Khalid Jamaï, Abdellatif Belkbir, Said Belkbir, Abdelilah Ben Abdeslam, Docteur Omar Ben Omar
Contact: Mohamed Ouachen
Mohamed Ouachen
Mohamed Ouachen, qu’on appelle aussi cacahouète, à suivi une formation d’animateur du CFA (Centre Formation d’Animateur) ainsi qu’une Formation en Arts dramatique à l’académie de Bruxelles. Il a, depuis, fait ses preuves sur les planches théâtrales, surtout avec ses One Man Show : Je ne suis pas là pour foutre la merde, Boumkoeur de Rachid Djaïdani, Flashback, la fabuleuse histoire de la danse hip hop, Djurdjurassique Bled de Mohammed Fellag,… Il a écrit et réalisé un petit nombre de film documentaire, reportage et fiction Saïd, L’envers du hip hop, La 5ème discipline, Du tag au graphe, Routine, Rencontre d’un ancien détenu de Tazmamart, Game Over,… Il a également participé à l’émission Coup de pouce de Télébruxelles.