Dans la rue : un billet d’Eric Lenoir


Encore l’un de ces billets que j’hésite à produire, et encore plus à diffuser.
Seulement voilà: parfois tout déborde. Qu’il s’agisse des tripes par lesquelles on est pris, du coeur qui s’arrache à la poitrine, des larmes qui remplissent jusqu’à l’intérieur du crâne et supurent par-delà les yeux, des cris qui veulent sortir jusque par les pores de la peau ou de la suffocation qui vient étreindre notre gorge, rien ne semble être à sa place là où il se trouve, et doit partir pour ne pas nous faire imploser.

Il pleut. 6 degrés, un vent à décorner les cocus et un froid pénétrant , comme si chaque gouttelette tombant du ciel et nous arrivant par le flanc était un glaçon fin, étroite stalactite de glace piquant au travers des vêtements déjà humides jusque dans la chair, pour y répandre une douleur polaire diffuse.

L’un des premiers que nous avons remarqués parmi les nombreux que nous croisâmes fut celui-ci, qui dépiautait aux ciseaux, avachi sur le duvet troué qui lui servait de lit offert à la pluie du ciel, un vêtement piteux au milieu d’un ramassis terrible de résidus de vie.
« Monsieur, avez-vous besoin de quelque chose? » Lui demandé -je en prenant garde de ne pas le surprendre ni d’être condescendant
« Non non, pas besoin », m’avait-il répondu sans me regarder en agitant sa main mouillée, avant de se remettre à l’ouvrage dans la flaque épouvantable dans laquelle il dormirait sûrement.

Nous en avons croisé d’autres. Un nombre invraisemblable, pour tout dire. Des tentes aussi, des abris de fortune, des caches.

Et puis il y avait ceux-ci, pires que les autres. Vulnérables à un point qui défiait l’entendement. Déments alcooliques, déments tout court, indigents amochés jusqu’à l’âme. Comme le résidu putride d’une humanité foireuse que la société aurait recraché avant de le piétiner pour le faire disparaître de son paysage.

Il y a eu cet autre, là, tas informe comme un ver dans une housse, à deux pas d’une Compagne Républicaine de Sécurité dont le coût de l’équipement aurait pu le faire vivre deux ans, et son coût du jour trois semaines.

Le pire fut peut être, enfin, ce cauchemar de la conscience, cette insupportable déchéance mentale montée sur un corps en miettes qui hurlait en silence sa colère de tout, sa douleur insondable, inextinguible à être, emporté dans une damnation si cynique qu’elle l’avait posé au pied rutilant d’une vitrine obscène où l’on bradait du rien pour des gens qui n’en avaient pas besoin mais l’achèteraient quand même. De son regard blanchi, probablement aveugle, il tentait de percer les ténèbres de l’incohérence inouïe du monde qui le refusait au point de le nier.
Nous pleurâmes à deux, impuissants. Désespérés.

Nous venions de quitter la place où s’étaient rassemblés un peu des constructeurs d’un demain meilleur, pleins d’utopie et de certitudes. Un avenir vert et bienveillant, où le pouvoir serait horizontal et les Hommes grands.

Nous, nous ramassions nos tripes en nous accrochant aussi fort que nous pouvions à nos maigres repères, à nos convictions, nos aspirations, pour penser que tout cela pouvait en valoir la peine, exister malgré eux, là, qui témoignaient de notre échec collectif à prendre soin des autres en vivant hors de nous et même hors d’eux-mêmes, au milieu de la foule impropre à l’empathie pour mieux s’affranchir de son impuissance ou simplement égoïste au point de ne plus rien voir.

Tout autour de la place où l’on commençait à réécrire le monde meilleur dans une ambiance pacifique, il y avait plusieurs compagnies de forces de l’ordre armées et équipées. Rien que leur prestation du jour valait le prix de dix logements d’urgence, en dur, qui pourraient durer des années.

Nous ramassames nos tripes, nous essuyâmes discrètement nos pleurs, et nous partîmes, écoeurés du constat terrible des priorités de la nation.

Je fis quelques photos, en me disant que les partager et expliquer cela serait ce que je pourrais faire de plus utile aujourd’hui.
La gorge serrée. Les poings blancs.
Et, plus que jamais, je compris qu’il n’y aurait pas d’avenir meilleur sans traîner dans la fange pour en tirer l’argile , de nos mains nues, et redonner forme humaine à ceux qui l’ont perdue.

Paris, 2019.

.De l’excellente page de Eric Lenoir sur fb ici

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Serbie : Novak Djokovic ouvre un resto pour ceux qui sont dans le besoin  


Novak Djokovic n’est pas qu’un tennisman millionnaire, il a aussi à cœur de venir en aide aux personnes dans le besoin. La preuve dans son nouveau resto.

Novak Djokovic est connu pour sa passion du tennis, beaucoup moins pour celle qu’il voue à la cuisine. Pourtant, le sportif serbe est sur le point d’ouvrir un troisième restaurant, et celui-ci est loin d’être comme les autres : il servira gratuitement les précaires et les sans-abris. Explications.

Après l’ouverture d’un premier établissement en 2009 à Belgrade, suivi d’un restaurant végétarien nommé Eqvita à Monaco, en 2016, Novak Djokovic a décidé de laisser s’exprimer son côté philanthrope avec l’ouverture d’un troisième restaurant.

Sa particularité ? Des repas sains vont y être servis aux personnes sans-abri ou précaires. Elles pourront ainsi s’y voir offert le couvert dans une ambiance chaleureuse et se mêler aux clients lambdas également bienvenus.

Pour le sportif, il s’agit avant tout d’une manière de remercier son pays natal pour son soutien fidèle. Il explique :

« L’argent n’est pas un problème pour moi. J’ai gagné assez d’argent pour pouvoir nourrir toute la Serbie. Je pense qu’ils le méritent après tout le soutien qu’ils m’ont apporté.

Pourquoi de la nourriture gratuite ? L’alimentation est le combustible auquel j’attribue toute ma réussite. De toutes les choses que j’ai expérimentées dans ma vie de sportif, une alimentation saine est ce qui m’a le plus changé. »

On estime en effet la fortune de Novak Djokovic à près de 185 millions d’euros… De quoi ouvrir de nombreux autres restos du cœur à l’avenir.

On ne peut en tout cas qu’apprécier cette initiative qui, espérons-le, inspirera d’autres millionnaires à faire de même.

Mise à jour du 14/10 : En effet, Eqvita dispose de menus végétariens plus que vegan. Bien vu pour la remarque, c’est corrigé.

Il y a plus d’esclaves aujourd’hui qu’il n’y en a eu du XVIe au XIXe siècle


 

Après quinze années d’études terrain, un économiste britannique dresse un constat alarmant de l’esclavagisme dans le monde.

« On est quand même plus développés qu’il y a 500 ans » est un poncif si profondément ancré dans notre inconscient que l’on en deviendrait presque incapable de le remettre en question. Et pourtant, certaines situations se sont considérablement aggravées. L’esclavage, par exemple.

D’après une étude de l’économiste spécialisé Siddharth Kara, relayée par The Guardian, il y a aujourd’hui deux fois plus d’esclaves que durant les 350 années du trafic d’esclaves, qui s’est déroulé du XVIe au XIXe siècle. Sur toute cette période, on a comptabilisé 13 millions d’esclaves ; aujourd’hui, ils sont près de 21 millions.

Pour établir les conclusions dramatiques de son livre à paraître Modern Slavery (« l’esclavage moderne »), Siddharth Kara a enquêté pendant quinze ans dans 51 pays et interviewé pas moins de 5 000 personnes victimes de l’esclavage. Selon l’économiste, le trafic d’êtres humains est devenu le troisième marché le plus juteux du marché noir, derrière la vente d’armes et le trafic de drogues. Car la vie d’un homme ou d’une femme rapporte gros à celui qui l’exploite.

Sous nos yeux

« Il s’avère que l’esclavage moderne est nettement plus rentable que je ne l’avais imaginé […]. Chaque année, on estime que ce trafic rapporte 150 milliards de dollars aux exploitants », s’alarme Siddharth Kara auprès du média britannique. « Pour chaque esclave, les profits annuels peuvent varier de quelques milliers de dollars à plusieurs centaines de milliers d’euros par an ».

C’est l’esclavagisme sexuel qui culmine au sommet de ce triste classement. Ses victimes représentent 5 % du nombre total d’esclaves, mais sont de loin celles qui génèrent le plus d’argent : en moyenne 36 000 dollars (30 500 dollars) par an et par victime. C’est peut-être le visage le plus médiatisé de l’esclavage moderne, mais d’après un rapport de l’ONU sur le trafic des êtres humains, les domaines où des millions d’hommes, femmes et enfants sont exploités sont dramatiquement nombreux : enfants soldats, mendicité ou mariage forcés, trafic d’organes, ventes d’enfants, travaux en tout genre…

« L’esclavagisme se déroule juste sous nos yeux », enfonce le média britannique, « c’est particulièrement courant dans les industries du bâtiment, de l’agriculture, de la pêche ou des travaux domestiques ». Bref, des secteurs où les contacts avec l’extérieur sont limités et où l’exploitation de l’humain par l’humain peut suivre son triste cours.

Documentaire 300 Jours Seul Sur Une Ile


Dans sa valise étanche, il y a 50 kilos de matériel. Une antenne satellite, un ordinateur portable, un panneau photovoltaïque et une batterie solaire. En revanche, pas la moindre trace d’une trousse de toilette, ni même de vêtements de rechange pas plus que d’un briquet ou d’une boite d’allumettes. Et pourtant, ces derniers accessoires pourraient être d’une redoutable utilité à Xavier Rosset. Car ce solide Valaisan, ancien champion de snowboard, s’est envolé le 2 septembre dernier pour une aventure peu banale. Il part vivre pendant 300 jours sur un île déserte en plein coeur du Pacifique sud.
Son île «paradisiaque», Xavier l’a trouvée dans l’archipel des Tonga: l’île volcanique de Tofua. Soixante-quatre kilomètres carrés de jungle, des rochers et pas l’once d’une plage de sable fin dans cet écosystème fermé. Enfin, détail de poids, pas un seul être humain ne peuple ce territoire sauvage. «Les critères pour choisir l’île étaient relativement précis : une température oscillant entre 25 et 35 degrés, une superficie suffisamment grande pour avoir assez de nourriture et enfin un accès au rivage» explique le natif de Verbier.
De la survie et de la solitude
Voilà désormais quatre mois que l’aventurier a pris ses quartiers sur l’île. Et ces journées son bien remplies. Apprendre à faire du feu, chasser, pêcher, gérer la solitude et la faune insulaire parfois hostile à son égard. Sans compter qu’il a fallu se construire une cabane capable de résister à des vents de 200km/h. Car Xavier Rosset n’est pas du genre à choisir la simplicité. Sur les 300 jours qu’il aura passé sur Tofua, quelque 200 seront tombés en plein pendant la saison des pluies.

Cette vie de survie et de solitude, les internautes peuvent la suivre sur le site Internet de Xavier. Avec son antenne satellite, un modem et un micro, Xavier envoie chaque semaine des sons radio d’une minute sur la progression de son expérience de Robinson. Grâce à son expédition, ce grand rêveur de 32 ans entend prouver à tout un chacun qu’il est possible pour un homme moderne de retourner à l’état sauvage, loin des contraintes financières. «J’ai l’impression que les gens cherchent avant tout à être reconnus par le pouvoir et l’argent. Du coup, ils en oublient leurs rêves. Je veux démontrer qu’il existe d’autres moyens de vivre sa vie, que chacun peut suivre sa voie même si elle peut sembler un peu folle à certains.»

Enterrer le temps
Un rêve qui a toutefois un coût: 80 000 francs. Une somme qu’il a tenté de réunir pendant 14 mois. Son sponsor principal a d’ailleurs trouvé un arrangement amusant avec Xavier. Cet horloger lui a offert une montre qu’il va enterrer sur l’île pour toute la durée de son aventure. A son retour, elle sera vendue aux enchères au profit de l’expédition.

Et pour savoir si Xavier aura perdu les 14 kilos qu’il a pris pour l’expédition, rendez-vous en juillet 2009!

voir aussi sur Tofua: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tofua

Et tout le monde s’en fout #8 – Le racisme


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Rien n’est plus stupide que le racisme… Encore faut-il le démontrer. Tel est l’objectif (atteint) de cette vidéo aussi drôle que brillante.
Par Axel Leclercq –
31 mai 2017
Le racisme ne repose sur rien, et c’est précisément ce qui le rend si absurde. Pour nous en convaincre, « Et tout le monde s’en fout » est allé puisé dans quelques références historiques et scientifiques. Résultat ? Une vidéo à mettre entre toutes les mains.
Vous vous demandez à quand remonte le racisme ? Quels ont été ses fondements et ce qui l’aide à survivre encore aujourd’hui ? Alors toutes les réponses à vos questions sont dans cette vidéo aussi drôle qu’instructive et, parfois, désolante. Regardez :

et une autre, sur les femmes

Suicide d’un employé de Bruxelles-Propreté: « Le chef ch… dans les couloirs et nous faisait laver ses excréments pour nous humilier »


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Faits divers Le tribunal du travail de Bruxelles a condamné l’Agence régionale pour la propreté, en abrégé l’ARP encore dite Bruxelles-Propreté, pour n’avoir pris aucune mesure pour mettre fin à des faits répétés de harcèlement moral et raciste que du personnel d’un dépôt a dénoncé pendant des semaines sur le lieu de tavail.

Et bien que la loi relative au bien-être des travailleurs date du 4 août 1996, l’avocat Antoine Chomé parle d’une première dans la jurisprudence : l’agence Bruxelles-Propreté est condamnée pour n’avoir pris aucune mesure antiharcèlement, sinon de licencier le collaborateur qui avait osé se plaindre, un certain Saïd Tariki.

L’affaire est dramatique. Un collègue du même service, Didier F., s’est suicidé après avoir lui aussi déposé plainte quelque temps plus tôt pour harcèlement. Suicide par pendaison.

Dans ce dépôt Bruxelles-Propreté de la rue des Palais à Schaerbeek, ce chef déféquait ailleurs que dans les toilettes puis donnait l’ordre humiliant à celui qu’il harcelait de laver ses excréments. Le même au réfectoire jetait les déchets de table et les poubelles à terre puis les faisait ramasser. Saïd Tariki parle d’insultes racistes. Il disait aux étrangers qu’il traitait de « bougnoules » de rentrer dans leur pays. Il rédigeait de faux rapports et c’est ainsi que Saïd Tariki qui travaillait depuis quinze ans à Bruxelles-Propreté fut licencié pour faute grave – sur l’accusation d’avoir écouté à la porte d’un supérieur.

Un collègue refusa de manger de ce pain-là. C’est ce collègue Didier F. qui devait se suicider par la suite. Le chef voulait qu’il confirme qu’il avait surpris Tariki l’oreille collée à la porte. C’était faux. Didier F. a refusé. Il a subi le même harcèlement. On l’a retrouvé pendu avec une lettre explicite qui explique tout.

Dans le jugement que La DH a lu, la condamnation de Bruxelles-Propreté « pour n’avoir rien fait » est sévère. Extraits :  » Comportement fautif résultant de l’insuffisance, de l’inertie et de l’absence de mesures adéquates prises en temps opportun puisque (l’agence) avait été informée du comportement harcelant et qu’elle était tenue légalement de mettre fin à ces agissements. »

Le tribunal insiste sur le fait que Saïd Tariki a appelé son employeur à l’aide à plusieurs reprises « de manière claire ». Il constate qu’une pétition signée par trente collègues est restée sans effet. Il condamne Bruxelles-Propreté pour n’avoir pris aucune mesure, « pas même celle d’informer M. Saïd Tariki du suivi qu’elle entendait réserver à ces appels à l’aide. »

Pour la justice, Bruxelles-Propreté « a commis une faute en persistant à négliger de prendre la mesure de l’ampleur des problèmes dénoncés pourtant de manière répétée et suffisamment claire, si ce n’est de licencier la victime du harcèlement « . Pour la 4e chambre du tribunal du travail encore, Bruxelles-Propreté « n’avance aucun élément sérieux pour écarter l’existence d’une faute dans son chef ».

Et l’agence régionale est doublement condammée.

À indemniser le licenciement abusif de son collaborateur.

Et à indemniser son préjudice lié au harcèlement : M. Tariki et Me Chomé le chiffrent à plus de 50.000 euros. Un expert judiciaire sera désigné.

L’agence Bruxelles-Propreté a décidé d’interjeter appel.

Le procès aura lieu en 2018.

Quant au suicide de ce collègue Didier F. qui fut harcelé par le même chef pour avoir pris la défense de M. Tariki et refusé d’apporter un faux témoignage accablant, celui-ci ne restera pas sans suite. Consulté par la famille, Me Antoine Chomé examine des procédures pénales et civiles.

Saïd Tariki qui travaillait depuis 15 ans à Bruxelles-Propreté a été licencié pour faute grave (Crédit: Bernard Demoulin).

Assemblage des smartphones : la fin des ouvriers à la chaîne


Mobilité : Une usine chinoise remplace 90% des travailleurs par des robots. La production augmente de 250%, le taux de défaut chute de 80%. Les centaines d’ouvriers dans les usines d’assemblage chinoises devront trouver du travail ailleurs.

 

Une usine à Dongguan, en Chine, a remplacé la plupart de ses employés par des robots. Le taux de productivité a considérablement augmenté. Selon Monetary Watch, l’entreprise Changying Precision Technology Company assemble des smartphone et a récemment remplacé ses employés par des unités de robot affirme ZME Science.

L’économie des prestataires chinois de matériel électronique reposait jusqu’alors sur l’emploi de très nombreux employés. C’est fini.

L’usine employait 650 employés. Désormais seules 60 personnes travaillent sur le site. Luo Weiqiang, le directeur général, indique que le nombre d’employés devrait à termes tomber à 20. Foxconn est déjà passé à cette étape l’an passé (lire : Foxconn : 60 000 salariés remplacés par des robots). De quoi bouleverser la logique des bas salaires et de l’embauche massive d’ouvriers chinois en provenance des campagnes du pays (lire : Shenzhen : des ouvriers coincés entre heures supplémentaires et robotisation).

Pas un cas isolé

Et malgré cette réduction de personnel, non seulement l’usine de Changying Precision Technology Company produit plus de matériel (une augmentation de 250% de la production), mais une meilleure qualité est au rendez-vous : le taux de défaut aurait chuté de 80%.

Et l’exemple de Changying Precision Technology Company n’est pas isolé. Adidas est l’une des sociétés qui a déjà annoncé une réorientation de ses usines vers les robots (lire : Robotisation : Adidas relocalise la production de chaussures en Allemagne en 2017). Mais la robotisation ne se limite pas à des pans d’usine jusqu’alors intouchés par les robots.

Un rapport de l’université d’Oxford mentionne qu’il y a plus de 90% de chances que les robots se substituent aux employés d’une longue liste de métiers dont des maçons, des bouchers, des vendeurs au détail, des techniciens géologiques et pétroliers, des horlogers, des secrétaires juridiques, des caissiers, des courtier immobilier, des prothésistes dentaires, des cuisiniers. Pour les pharmaciens bien sûr, cela a déjà commencé.

Pour aller plus loin sur ce sujet

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