Advocaat : une excellente recette pour les fêtes et autrement


Advocaat

10 jaunes d’oeufs

150 grammes d’alcool à 90°

150 grammes de sucre

1 grande boîte de lait condensé non sucré

un petit verre de cognac ou de rhum

battre les jaunes d’oeufs avec le sucre, filtrer par un chinois, ajouter l’alcool, le cognac ou le rhum. Bien mélanger.

Laisser reposer au frigo. Vous obtiendrez une liqueur ayant la consistance de la mayonnaise. Vous pouvez la déguster telle quelle ou en accompagner une glace à la vanille.

Aux Etats-Unis, ils appellent cela de l’eggnog et ils le préparent pour les fêtes mais leur préparation n’a que de très lointains rapports avec la présente recette. En Belgique l’équivalent c’est l’advocaat, d’origine sans doute hollandaise.

Cette version-ci, vous ne la trouverez pas dans le commerce et elle est à consommer avec modération. Bob, s’abstenir.

« Zone de gratuité », ou comment les objets deviennent « sans propriétaire fixe »


par Agnès Rousseaux 2 octobre 2012

Et si on changeait notre rapport à la propriété et à la consommation ? Un peu partout en France émergent des « zones de gratuité », des espaces où les rapports marchands sont abolis, de manière temporaire ou permanente. Ici les objets circulent et les gens se parlent, en réapprenant que l’échange ne passe pas forcément par l’argent. Petit reportage à Montreuil (Seine-Saint-Denis).

« Tout est vraiment gratuit ? », questionne un enfant, incrédule. Dans cette rue de Montreuil (Seine-Saint-Denis), une centaine de personnes discutent, se promènent ou explorent des piles d’objets entassés sur une dizaine de tables. La rue de Villiers est déclarée « zone de gratuité » pour tout l’après-midi. Sur les tables : vêtements et chaussures, livres et DVD, vaisselle, ordinateurs ou chauffe-biberon… Ici, chacun amène ce qu’il veut et prend ce qu’il souhaite. Tout est en accès libre. Ce n’est pas une brocante ou un vide-grenier, mais un espace non-marchand temporaire.

Ce projet est né il y a quelques années. « Lors d’un repas de quartier, nous avons lancé l’idée avec des copains, les voisins de la rue, explique Vito, l’un des organisateurs. Au début, certains n’y croyaient pas. Mais voilà, nous en sommes à la 4e édition. » « C’est une idée super simple à mettre en œuvre, décrit Samantha. Il suffit juste de demander à la Mairie que la rue soit fermée. » La différence avec un vide-grenier ? « Chacun peut déposer des objets à offrir ou proposer des services. Chacun peut prélever ce qui lui fait envie. L’idée, c’est de partager. L’idée, c’est de se rencontrer », proclament les affiches, placardées dans toute la rue.

Un pied-de-nez à la société de consommation

Andres est venu d’une rue voisine, avec sa famille. Ses filles n’ont rien trouvé d’intéressant. Lui a vidé une valise entière. Il souhaiterait que l’initiative ait lieu plus souvent. « On a amené beaucoup de choses. Ça part mieux qu’à un vide-grenier ! », sourit une autre participante. Plus facile de se débarrasser des objets qui n’ont plus d’utilité, pour leur offrir une deuxième vie. « Et comme c’est gratuit, on hésite moins à emporter des objets. » Sa fille semble toute contente du serre-tête rose qu’elle vient de dénicher.

Tout l’après-midi, les tables se vident et se regarnissent. Les objets restants en fin de journée seront amenés dans les locaux voisins du Secours populaire. Des groupes de musique se succèdent sous des barnums prêtés par le comité des fêtes de la Maison de quartier. Un bar gratuit offre boissons, radis bio, pain et confiture – selon les arrivages. Les enfants se pressent à un atelier peinture, autour d’une construction en plastique ou de vélos recyclés.

Donner et récupérer à la place d’acheter et jeter

Ni troc, ni obligation de réciprocité, ni charité, la zone de gratuité est un moyen utile de réduire le volume de déchets et de recycler les objets. Une façon aussi de se réapproprier l’espace public, la rue, de créer un moment convivial, entre voisins et ouvert à tous. Un pied de nez à la société de consommation. Un espace soustrait aux rapports marchands, qui vient interroger chacun sur le don, l’argent, la propriété. « Les valeurs Acheter – Jeter sont remplacées par les joies du Donner – Récupérer », expliquaient les organisateurs lors de la première édition.

Ces zones de gratuité essaiment un peu partout en France et dans le monde. Zones temporaires ou permanentes, sur un bout de trottoir, dans des locaux d’une association, dans une cage d’escalier ou par un caddie gratuit laissé au bord d’une route. Certaines fonctionnent sur le don définitif, d’autres invitent à faire circuler les objets, devenus SPF (Sans propriétaire fixe). Dans d’autres lieux, on imagine des « zones d’objets mutualisés et empruntables » (ZOME), où les objets peuvent être empruntés, ou achetés collectivement pour être ensuite utilisés par tous. Des lieux qui invitent à renverser notre rapport à la propriété et à la consommation. Tout en répondant à un besoin urgent et concret, par ces temps de crise. A Montreuil, ils sont aussi nombreux à venir profiter de ces produits qu’ils ne peuvent se permettre d’acheter. Au bout de la rue de Villiers, deux femmes arrivent en vélo. « C’est bien ici la zone de libre-échange ? » demande l’une d’elles. Une zone, en tout cas, qui bouscule nos imaginaires.

Agnès Rousseaux

@AgnesRousseaux sur twitter

Quelques zones de gratuité en France :
- Un répertoire des zones de gratuité
- A Courçon (Poitou-Charentes)
- Dans le Royans (Rhône-Alpes)
- Dans le Morbihan
- A Brest
- A Rennes
- A Grenoble

Voir le reportage vidéo réalisé sur la Zone de gratuité de Montreuil en 2009, par Les instants volés :

source

Voyage dans une guerre invisible


Le long de la ligne de front palestinienne, des colons théocratiques israéliens harcèlent quotidiennement leurs voisins.
Ils dispersent leur bétail, attaquent les maisons isolées, détruisent les oliviers.
Installés dans des maisons alignées sous le vent des hauts plateaux, ils contrôlent les sommets.
En réponse, les jeunes militants palestiniens se sont armés de caméras et documentent quotidiennement leurs incursions.
La stratégie politico-militaire des colons, destinée à surveiller les territoires palestiniens et à empêcher la création d’un Etat, est loin d’être secrète : elle a été communiquée à Barack Obama en mars 2012

Ronde de nuit (version 2013)



        En  Hollande, les organisateurs du Rijksmuseum ont eu une idée :
Amenons le musée aux gens; espérons qu’ils  viendront ensuite nous voir.
Ils ont choisi une peinture de Rembrandt, Ronde de nuit  (1642)
Ils ont bâti une mise en scène  autour des personnages de la toile
et ils  ont amené ces personnages dans une galerie commerciale.
Vous pouvez voir le résultat sur le lien  ci-dessous. C’était en avril.

SOS Syrie


HELP SYRIA

Collecte de vêtements pour l’hiver; téléphone : 0496/308 464 (on parle français, anglais, arabe, kurde etc)

Beste vrienden, kennissen, buren, collega’s en sympathisanten,

Zoals jullie wel of niet weten, hebben wij familie in Syria.

Ze zijn (nog) relatief ok en het lukt ons nog hen persoonlijk te helpen.

Maar niet alle Syriërs hebben dat geluk…

We zochten en vonden een concrete & betrouwbare manier

om materiaal tot bij vluchtelingen (in Turkije) te krijgen.

U kan gemakkelijke & bruikbare (winter)kleding aan ons geven

Ú

maar ook kleding voor volwassenen wordt verscheept.

Dekens, toiletgerief, beertjes en buggy’s zijn eveneens welkom.

–wij zorgen dat het terecht komt!

De focus ligt voornamelijk op baby’s en kinderen,

Vooral pyama’s of joggings zijn handig.

Check het wel even op kamp-gehalte 😉

Alvast bedankt!

Fam. Arap

Blokkenstraat 12

3050 Oud-Heverlee

Info: 0496/308 464

Geen kleding op overschot, maar u wil toch iets doen?

Geen probleem: we hebben een lijstje met alternatieven.

(oa. Medicijnen kopen, theaterproject steunen, storten op 12-12, …)

Amira Hass : sans changement de politique, « l’Etat d’Israël n’est pas viable »


 

Correspondante du quotidien israélien Ha’Aretz dans les Territoires palestiniens, Amira Hass documente l’occupation au quotidien depuis vingt ans. Courrier international l’a rencontrée aux Tribunes de la presse, en octobre 2013.
  • 21 novembre 2013
Amira Hass aux Tribunes de la presse de Bordeaux, octobre 2013.

En tant que journaliste, considérez-vous que vous avez un rôle à jouer ?

AMIRA HASS : Comme je le dis souvent, je surveille le pouvoir. Dans le contrat non écrit entre le journaliste et le public, la surveillance du pouvoir est une mission primordiale. Je ne sais pas si on peut parler de rôle… Je continue d’espérer qu’en apportant de l’information je permets à certaines personnes en Israël de comprendre à quel point la situation est dangereuse. J’ai un petit rôle à jouer dans le réseau d’Israéliens qui résistent, les dissidents. Ils ne sont pas nombreux, mais pas aussi peu nombreux qu’on le pense.

Diriez-vous que les Israéliens ont une connaissance incomplète de ce qui se passe dans les Territoires palestiniens ?

Certainement.

A qui la faute ? Aux médias, au pouvoir politique, aux gens eux-mêmes ?

Ce sont les gens qui ne veulent pas savoir, c’est clair. Parce qu’il y a de nombreux moyens de savoir, et beaucoup de choses à savoir, mais ils préfèrent ne pas savoir.

Il est plus facile pour nous de critiquer ce qui se passe ailleurs…

Exactement, et d’une certaine façon la presse israélienne est beaucoup plus critique vis-à-vis de l’occupation que ne l’était la presse française à propos de la colonisation en Algérie. La presse israélienne publie beaucoup plus de choses à propos de 1948 et de l’expulsion de quelque 800 000 Palestiniens.

Si l’information est rendue disponible et que, malgré cela, le public ne veut pas savoir, comment faire passer le message ?

A ce stade-ci, ce n’est plus du ressort des journalistes, mais des militants. Tant que les Israéliens profiteront de l’occupation et ne paieront pas un prix pour elle, ils continueront, exactement comme en Afrique du Sud. Chaque pays a son lot d’injustices, et elles ne peuvent être arrêtées, ou amendées un tant soit peu, que si ceux qui ont causé ces injustices en paient le prix.

Quel genre de prix ?

Je ne sais pas, il y a différentes façons de payer un prix. Les Américains ont commencé à comprendre ce qu’était la guerre au Vietnam quand ils ont vu revenir des cercueils, pas avant. C’était un peu différent en Algérie. De Gaulle a eu le mérite de comprendre la gravité de la situation, et de voir qu’à long terme la situation n’était pas viable. Il a vu le « prix » que d’autres ne voyaient pas.

Peut-on dire, de la même façon, que la situation en Israël n’est pas viable à long terme ?

Non, ce n’est pas viable.

D’après vous, quelle serait la solution : une solution à un Etat ? à deux Etats ?

Vous savez, j’ai une longue liste de mots que je déteste. J’ai commencé par détester « Oslo ». Puis « processus de paix ». Puis « paix », « réconciliation », « dialogue »… Parce que tous ces mots ont été vidés de tout sens et ont été sujets à manipulation par les autorités israéliennes – mais aussi américaines, européennes, etc. Pendant que tout le monde parlait de processus de paix, Israël perfectionnait en réalité ses moyens de colonisation et d’occupation.

Maintenant, je dois ajouter à cette liste le mot « solution ». Car il faut commencer par parler des fondamentaux. J’en vois deux. Le premier, c’est que deux peuples vivent dans ce pays. Tous deux doivent l’accepter, et tous deux ont des liens très anciens avec ce pays – peu importe que ce soit depuis trois cents ans, cinq mille ans ou plus.

Le deuxième, c’est le principe d’égalité. Sans ça, il n’y a pas de futur sain pour les deux peuples. Je pense qu’au final les Juifs – ma communauté juive – paieront un prix très lourd si nous ne mettons pas rapidement un terme à cette discrimination. Mais, en même temps, les Palestiniens doivent accepter que nous ne sommes pas des pieds-noirs, que cette comparaison n’est pas valable. Parce que ce qui a amené les Juifs en Palestine n’est pas simplement le colonialisme, et aussi parce que les Juifs ont des liens religieux avec ce pays. Il ne s’agit pas que de colonialisme ou de profit.

 

Amira Hass

« Personne n’a documenté cet enfer [de l’occupation] de façon quotidienne, avec autant de cohérence et de profondeur qu’Amira Hass, journaliste israélienne à Ha’Aretz, qui couvre l’actualité des Territoires palestiniens depuis 1991 et y vit depuis 1993 – d’abord à Gaza pendant trois ans, et depuis à Ramallah. C’est tellement inhabituel. Je veux dire : quel correspondant étranger vit dans les Territoires occupés ? » écrit Abdallah Schleifer, journaliste et expert du Moyen-Orient, sur le site d’Al-Arabiya

. De ce fait, poursuit-il, « aucun autre quotidien du monde arabe n’offre une meilleure couverture qu’Ha’Aretz de la souffrance des Palestiniens ».Vingt ans de travail journalistique dans les Territoires palestiniens ont valu à Amira Hass autant de récompenses (notamment le Prix mondial de la liberté de la presse décerné par l’Unesco en 2003 et, en 2009, le prix Reporters sans frontières) que d’attaques et d’assignations en justice.

http://www.courrierinternational.com/article/2013/11/21/amira-hass-sans-changement-de-politique-l-etat-d-israel-n-est-pas-viable

La télé qui vous surveille


Le Point.fr – Publié le 23/11/2013 à 17:45 – Modifié le 23/11/2013 à 18:01

Selon un blogueur britannique, son téléviseur de marque LG répertoriait ses habitudes de consommation.

Un blogueur britannique a découvert que sa télévision intelligente (Smart TV) de la marque coréenne LG enregistrait à son insu sa consommation de programmes télévisés, y compris lorsqu’il avait désactivé l’option de collecte de données, a expliqué le site du Figaro. Cette dernière fonction permet au constructeur de récolter des données sur les programmes regardés afin d’adapter les publicités destinées au consommateur. Par exemple, le blogueur DoctorBeet a constaté que, lorsqu’il regardait la chaîne de télévision BBC News, l’information était envoyée à LG.

Pire. En inspectant la liste d’informations collectées par l’entreprise sud-coréenne, ce développeur informatique découvre des noms de fichiers personnels, présents sur une clé USB qu’il avait branchée sur sa télévision afin de les regarder sur grand écran. « Ma femme était choquée d’y voir les noms de nos enfants, juste parce que nous avions regardé une vidéo filmée à Noël sur notre télévision », s’indigne-t-il.

La marque LG embarrassée

Le blogueur décide donc de contacter le service client de LG. Parallèlement, l’histoire se propage sur la Toile, accentuant la pression médiatique sur le constructeur. Celui-ci finit par admettre des dysfonctionnements. L’entreprise a confirmé officiellement collecter les données des utilisateurs, à leur insu, mais affirme que la démarche en question est destinée à améliorer la pertinence du moteur de recommandation, et non pas à des fins publicitaires, et que les données récoltées ne sont en aucune façon stockées sur ses serveurs, explique le site Zone numérique.

Le groupe a également indiqué ne jamais collecter d’informations personnelles ou confidentielles, mais des données anonymes. Les données récoltées sur les supports externes, comme les clés USB ou les disques durs externes, serviraient à LG à améliorer de nouvelles fonctions qui pourraient être installées ultérieurement sur les Smart TV.

La société LG a envoyé un courrier à l’internaute. Elle dit regretter « tout désagrément que ce rapport a pu causer et continue de travailler à atteindre les exigences et attentes de ses clients ».

L’engagement est un devoir


Nadia Boumazoughe a réalisé une vidéo pour participer à un concours.
Titre de la vidéo: L’engagement est un devoir
Elle demande que nous la regardions…  Et si nous l’avons aimée, que nous votions.

Procédure à suivre:

Pour voir la vidéo: allez sur le site
https://www.facebook.com/photo.php?v=10151960191122416&set=vb.243238792465311&type=2&theater <https://www.facebook.com/photo.php?v=10151960191122416&set=vb.243238792465311&type=2&theater>

Pour voter: allez sur le site
http://mokhtarawards.com <http://mokhtarawards.com/>

  • à gauche de l’écran (à côté de “Achetez vos billets”), un sigle VOTEZ POUR LES MEILLEURES VIDEOS ICI
  • cherchez la vidéo “l’engagement est un devoir” – drapeau belge (!! Deux vidéos belges à ce jour). Aujourd’hui, elle se trouve à la page 2 mais peut changer de place.
  • clic sur la vidéo
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