Une histoire vraie qui s’est passée dans un centre de la sécurité militaire à Damas et qui fut rapportée par un détenu qui a été relâché…
L’on pourrait reprocher au héros de cette histoire une sorte d' »inconscience », mais c’est la dignité et la liberté retrouvée après presque un demi siècle d’esclavage…
Le geôlier ouvre la porte et pousse des nouveaux arrivants dans la cellule.
L’un d’eux regarde les détenus dans la cellule et dit à voix haute « salut les révolutionnaires »!
Le geôlier revient en criant : « c’est qui ce fils de p. qui a dit cela? »
Tout le monde se tait, le geôlier leur dit qu’ils ont cinq minutes pour avouer, sinon ça sera une punition collective, et il s’en va.
Deux min plus tard, le geôlier revient et la personne concernée avance et dit que c’était elle.
Le geôlier l’insulte et l’amène vers une séance d' »éducation ».
Le nouveau détenu revient dans la cellule après avoir subi une bonne bastonnade, on se réunit autour de lui pour compatir et l’encourager.
On lui demande pourquoi il a été arrêté? Il explique qu’il venait de Harasta (banlieue de Damas) et alors qu’il passait par un point de contrôle du régime, il a salué les agents en plaisantant : « Salut les Chabbiha »…
Deux jours plus tard, l’enquêteur décide de le relâcher et lui dit : « Ecoute, cette fois-ci tu n’as eu que deux jours, mais la prochaine fois ça sera deux ans »…
Et notre brave rétorque : « Bon deux jours, c’est possible, mais tu penses que vous allez rester encore deux ans au pouvoir pour me garder en prison tout ce temps là?! »
Et là l’enquêteur s’emporte, le traite de tous les noms et lui fait subir une nouvelle bastonnade, puis on le jette dans une cellule isolée…
Il est toujours en détention.
Le geôlier revient en criant : « c’est qui ce fils de p. qui a dit cela? »
Tout le monde se tait, le geôlier leur dit qu’ils ont cinq minutes pour avouer, sinon ça sera une punition collective, et il s’en va.
Deux min plus tard, le geôlier revient et la personne concernée avance et dit que c’était elle.
Le geôlier l’insulte et l’amène vers une séance d' »éducation ».
Le nouveau détenu revient dans la cellule après avoir subi une bonne bastonnade, on se réunit autour de lui pour compatir et l’encourager.
On lui demande pourquoi il a été arrêté? Il explique qu’il venait de Harasta (banlieue de Damas) et alors qu’il passait par un point de contrôle du régime, il a salué les agents en plaisantant : « Salut les Chabbiha »…
Deux jours plus tard, l’enquêteur décide de le relâcher et lui dit : « Ecoute, cette fois-ci tu n’as eu que deux jours, mais la prochaine fois ça sera deux ans »…
Et notre brave rétorque : « Bon deux jours, c’est possible, mais tu penses que vous allez rester encore deux ans au pouvoir pour me garder en prison tout ce temps là?! »
Et là l’enquêteur s’emporte, le traite de tous les noms et lui fait subir une nouvelle bastonnade, puis on le jette dans une cellule isolée…
Il est toujours en détention.
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