Bantoustans en Palestine


Barrage militaire israélien au cœur de la ville palestinienne d’Hébron – Photo : Archives

Robert FiskJ’ai demandé à la seule journaliste israélienne basée en Palestine de me montrer quelque chose de choquant – et voilà ce que j’ai vu.

Montrez-moi quelque chose qui va me choquer, ai-je demandé à Amira Hass. La seule journaliste israélienne qui vit en Cisjordanie – ou en Palestine, si vous croyez encore en ce mot si peu orthodoxe – m’a donc emmené sur une route à l’extérieur de Ramallah qui dans mon souvenir était une autoroute qui menait à Jérusalem. Mais maintenant, sur la colline, elle se transforme en une route à l’abandon, à moitié goudronnée, bordée de magasins fermés par des volets rouillés et des ordures. La même odeur putride d’égouts à l’air libre plane sur la route. L’eau puante stagne, verte et flasque, en flaques au pied du mur.

Ou Mur avec une majuscule. Ou, pour les journalistes prudents, « Mur de sécurité ». Ou, pour les âmes délicates, « Barrière de sécurité ». Ou pour les plumes désinvoltes, simplement « Barrière ». Ou, si ses implications politiques vous font peur, « Clôture ». Une clôture, comme ces clôtures de bois qu’on voit dans les champs. Ou – si vous voulez vraiment faire peur aux journalistes de la télévision et mettre en colère les Israéliens – le « Mur de la Ségrégation » ou même le « Mur de l’Apartheid ». Eh bien oui, nous allons parler des « bantoustans » palestiniens coupés par le Mur et les routes réservées aux Israéliens, et du vaste empire des colonies juives sur les terres arabes.

On peut faire confiance à Amira pour ouvrir le feu. Elle crache avec colère les mots « bantoustan palestinien » encore et encore en me faisant faire, en voiture, le tour des enclaves palestiniennes de Cisjordanie pour arriver, au bout d’une heure ou deux, au Mur : il nous domine de ses 8 mètres, austère, monstrueux de détermination, il serpente entre les immeubles, se glisse dans les oueds et revient sur lui-même de sorte qu’il y a parfois deux murs, un double mur mais le même mur, comme si cette créature imitait les méandres d’une route sinueuse des Alpes. On secoue la tête, incrédule, pendant un moment et tout à coup, bizarrement, il n’y a plus de Mur, rien qu’une rue commerçante ou une colline aride, couverte de broussailles et de rochers. Puis on voit grossir une énorme colonie de peuplement d’Israël, avec de beaux arbres verts, des maisons aux toits rouges et de belles routes et, oui, encore des murs et des clôtures de barbelés et d’autres murs plus grands. Et puis le monstre en personne. Le Mur.

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Transmigrants, réfugiés et le reste du désastre


Mehdi Kassou sur Face book

Communication Importante , à lire jusqu’au bout ‼️

à PARTAGER !!!

Comme vous l’aurez remarqué, nous n’avons pas posté de sondage ce matin.

Nous étions au parc pour témoigner de l’absurdité de nos élus et des conséquences désastreuses de leurs « concertations ».
Que fait Philippe Close? Joue-t-il le jeu de la NVa et de Francken en envoyant ses troupes arrêter des gens qui dorment au parc pour remplir les centres fermés que Francken a vidé pour satisfaire sa volonté obsessive d’arrêter ces migrants qu’il ne saurait voir.

Sommes-nous confrontés à une partie de Ping-Pong répugnante dont les balles écrasées seraient les humains (Abdu, Mo, et les 22 autres que nous connaissons) qui dormaient au parc Maximilien parce que ce foutu gouvernement d’irresponsables n’a pas été en mesure de mettre en place un dispositif pour les accueillir et les sortir de là?

L’excuse avancée par la ville de Bruxelles parlant d’une opération visant à débarrasser les alentours du parc Maximilien est un mensonge.

AUCUNE PERSONNE n’a été interpellée à l’extérieur du Parc.
Les témoins et les photos montrent clairement que les arrestations ont eu lieu dans le parc et plus précisément dans un bac à sable entouré de grillages… ils ont été piégés dans un bac à sable et alignés sur sol, les mains attachées dans le dos.

A la vue de ces photos, d’autres résidents du parc se sont indignés : « THIS LYBIA!!! THIS LIKE LYBIA!!! »

Ces dernières semaines ont été particulièrement difficiles pourl’équipe et le ton s’est durci ces derniers jours.
Nous avons choisi, il y’a deux jours, de prendre un peu de recul et nous étions heureux hier soir de pouvoir vous rappeler ce que VNous avions réussi à créer à la seule force de notre mobilisation, avec volonté et détermination.

‼️350 personnes sont quotidiennement accueillies à LA PORTE D’ULYSSE – CENTRE HÉBERGEMENT PLATEFORME CITOYENNE

‼️Plus de 200 personnes sont accueillies tous les jours en famille ou dans les lieux d’hébergement collectif que certains d’entre vNous coordonnent avec cœur, humanité et efficacité!
Ce soir, nous voulions vous proposer de nous rejoindre au Parc et de nous soutenir au quotidien pour continuer à assurer au mieux les relais avec et entre les familles.

Nous voulions vous rappeler que sans cette mobilisation historique, nous n’étions qu’une bande de joyeux humanistes gesticulant au parc Maximilien dans nos vestes blanches avec pour lot de consolation le sourire d’@Adriana, les mots drôles de Yoon, les réparties cinglantes de Dele (Delphine) ou l’anglais efficacement drôle de Jennifer… (et j’ai une pensée très émue pour l’ensemble des vestes blanches, petits papiers, drivers).

2 jours de recul, 2 jours de réflexion, 2 jours d’absence…

‼️2 jours, c’est le temps qu’il aura fallu aux autorités pour organiser une descente matinale comme nous n’en n’avions plus vue depuis longtemps, brutalisant des gens endormis, séparant amis, frères et sœurs et arrachant des humains au peu de biens qu’ils possèdent.

C’est là que nous avons commencé il y’a un an et c’est là que nous ramènent les autorités dans une violence inouïe, sans gêne et sans regrets.

Où allons-vnous?
Que faisons-vnous?

Si l’équipe du parc pensait pouvoir répondre à ces questions hier, aujourd’hui, c’est à vous, nos plus fidèles soutiens, que nous les posons.

Allons-nous continuer ensemble ou allons-nous laisser les stratégies électorales détruire toute l’humanité que nous avons réussi à rendre à la Capitale européenne?

Ce soir, assurez les relais entre familles!
Ce soir, ils seront 350 à la Porte d’Ulysse!
Ce soir, les hébergements collectifs seront remplis!

Ce soir, comme tous les soirs, au moins 550 personnes seront en sécurité.

Mais cette nuit ou demain matin, peut-être, les autorités arrêteront des silhouettes endormies, briseront des liens et essaieront de casser notre élan en le piétinant de leurs bottes trop bruyantes.

Allons-nous les laisser faire?

Face à l’immobilisme, le mouvement citoyen!

« Des centaines de milliers de personnes pourraient être tuées à Idlib. Ne laissons pas cela se produire! », prévient Trump


AFP Publié le – Mis à jour le 

MONDELe président américain Donald Trump a mis en garde lundi la Syrie contre une offensive à Idleb, la dernière région syrienne contrôlée par la rébellion, déclarant qu’une telle opération pourrait provoquer une « tragédie humaine ». 

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