Bonne Année


anniebannie n’écoute pas les esprits chagrins qui veulent boycotter la fête parce que – et c’est vrai – les soucis sont nombreux, mais quoi, on va se souhaiter une mauvaise nouvelle année, ou se dire, allez, hop on entre dans 2012 ? sans plus ? Aussi, je vous souhaite à tous une :


Carte Bonne Annee Feu d'artifice

A propos de la proposition de loi sur le massacre des Arméniens


28 décembre 2011
La France, la Turquie, ou la paille et la poutre.

Philippe ARNAUD

Il a beaucoup été question, dans la semaine qui vient de s’écouler, de la proposition de loi votée par l’Assemblée nationale et visant à réprimer la négation du massacre des Arméniens en 1915. Ce vote a déclenché la colère des Turcs et une incompréhension consécutive des Français, répercutée par les médias, avec de petits relents démagogiques  : pourquoi les Turcs s’indignent-ils ?

N’avons-nous pas, nous Français, reconnu la rafle du Vel d’Hiv ? Les Allemands n’ont-ils pas reconnu le génocide des juifs ? Pourquoi les Turcs n’en font-ils pas autant pour les Arméniens ? Qu’est-ce que cela leur coûterait ? [Sous-entendu – mais si fort que cela s’entend : décidément, ces musulmans sont indécrottables…].

On se gardera, ici, d’évoquer les préoccupations électoralistes des députés, notamment le fait que la proposition de loi a été déposée par Valérie Boyer, députée UMP de Marseille, ville où la communauté arménienne est particulièrement nombreuse et influente, pour rappeler quelques faits.

1. On fait grief aux Turcs de ne pas reconnaître le massacre des Arméniens en 1915. Mais l’Assemblée nationale a-t-elle voté un texte pour stigmatiser le massacre de 200 000 habitants de Nankin par les Japonais – plus tous les autres massacres commis en Chine, en Corée et dans le reste de l’Asie de 1900 à 1945, par ces mêmes Japonais ? Les députés français ont-ils reproché aux Japonais les « femmes de réconfort » (femmes raflées destinées aux bordels militaires) de toute l’Asie et les expériences bactériologiques sur les prisonniers de guerre, qui ne le cédaient en rien aux expériences des docteurs Mengele allemands ?

2. L’Assemblée nationale française a-t-elle voté une loi pour réprimer la négation du massacre de plusieurs centaines de milliers (voire davantage) de Congolais dans le Congo propriété privée du roi belge Léopold II ? A-t-elle voté une loi réprimant la négation du massacre des Herreros par les Allemands dans le Sud-Ouest africain avant 1914 ? A-t-elle voté une loi pour réprimer la négation des massacres des Amérindiens par les colons anglais, espagnols et portugais du Nouveau monde ? A-t-elle voté une loi pour réprimer la négation des mauvais traitements infligés par les Australiens aux Aborigènes ? A-t-elle voté une loi pour condamner la déportation des habitants de l’île de Diego Garcia, dans l’océan Indien, évacués par la force de leur île pour construire une base américaine géante ? [Base d’où les bombardiers américains partent pilonner les pays du tiers monde].

3. L’Assemblée nationale française a-t-elle reconnu les quelques 875 000 morts de la conquête de l’Algérie de 1830 à 1872 ? A-t-elle reconnu les 80 000 morts de la répression de Madagascar de 1947 ? A-t-elle reconnu les morts des massacres de Yen Bay, au Vietnam, en 1930, les morts de Sétif et Guelma en 1945, les morts du camp de Thiaroye, au Sénégal, en 1944 ? A-t-elle reconnu les morts algériens de la nuit du 17 octobre 1961 à Paris ?

4. L’Assemblée nationale a-t-elle considéré qu’entre le milieu du XVIIIe siècle et 1914, l’empire ottoman fut sans cesse en butte aux empiètements, agressions, mises sous tutelle et autres humiliations de la part des Russes, Britanniques, Français, Italiens et autres Autrichiens ? A-t-elle considéré que ces mêmes Occidentaux, durant plus de trois quarts de siècle, ont appelé l’empire ottoman, avec mépris, « l’homme malade de l’Europe » ? A-t-elle considéré que, durant la Grande Guerre, les Européens se sont partagé son empire au lieu de le rendre aux colonisés, en contradiction flagrante avec le principe des nationalités dont ils se réclamaient, en même temps, en Europe centrale, à l’encontre des empire austro-hongrois, allemand et russe ? L’Assemblée nationale s’est-elle souvenu que les alliés avaient, au début, soutenu la guerre d’agression de la Grèce contre la Turquie, dans les années 1919-1923 ?

5. L’Assemblée nationale française a-t-elle considéré que, si, près de 70 ans plus tard, nous sommes toujours traumatisés par 4 ans d’occupation allemande, au point d’en faire des films, des livres, des expositions et des colloques, les Turcs ne devraient pas être, eux, profondément humiliés par un siècle d’empiètements occidentaux ? Ne pourrait-elle penser que, sur la question des ingérences dans leurs affaires intérieures, les Turcs ont les nerfs à vif ? [Et, plus encore, lorsque ces ingérences viennent des Européens].

6. L’Assemblée nationale a-t-elle considéré que, durant plus de 40 ans, c’est-à-dire toute la guerre froide, les Occidentaux ont été bien contents de compter les Turcs dans l’OTAN, d’abord pour se battre en Corée contre les Nord-Coréens et les Chinois, puis pour faire face aux divisions du pacte de Varsovie dans le Caucase et les Balkans ?

Charleroi et Bruxelles aujourd’hui : GAZA, ON N’OUBLIE PAS !


Ce 27 décembre : rassemblement :
« Gaza on n’oublie pas »
« Liberté pour le peuple palestinien »


Rendez-vous à 17 h, sur les marches de l’Hôtel de Ville, place Charles II, Charleroi.

Myriam

http://www.myriam-en-ebullition.be

Twitter : @Myriam_De_Ly

__________________________________________________

Trois ans après l’agression militaire israélienne:

Actions de commémoration et de soutien

GAZA, ON N’OUBLIE PAS !

affiche gaza fr

Il y a trois ans, Israël a déclenché son assaut meurtrier contre la bande de Gaza alors même qu’il l’occupait et lui imposait son blocus. Plus de 1.400 Palestiniens, la plupart des civils, ont été tués.

De nombreuses organisations des droits de l’homme aussi bien qu’une mission spéciale des Nations Unies, dirigée par le juge sud-africain Richard Goldstone, ont accusé Israël d’avoir commis des crimes de guerre. Ces attaques ont provoqué des manifestations tout autour du monde en solidarité avec les Palestiniens gazaouis.

Trois ans après cette agression militaire dévastatrice, la perpétuation de ce blocus illégal constitue une punition collective de la population et sape la crédibilité du droit international humanitaire.

Dans le cadre d’une action citoyenne et pacifique, nous organisons une marche symbolique et une veillée de commémoration à Bruxelles, pour :

  • ·         La fin du blocus de Gaza
  • ·         La démolition du Mur de l’apartheid
  • ·         La fin de l’occupation israélienne illégale de toute la Palestine!
  • ·         Le droit de retourner en Palestine pour tous les Palestiniens!
  • ·         Le soutien à la résistance du peuple palestinien
  • ·         La libération de tous les prisonniers palestiniens
  • ·         Le soutien à la campagne  « Boycott Désinvestissement et Sanctions »

Mardi 27 décembre 2011

Le départ de la Marche se fera au croisement de l’avenue de Stalingrad et du boulevard du Midi (statue mégaphone) à 18 heures. Elle s’achèvera avec des prises de parole et une petite animation sur la Place du Jeu de balle vers  20h30.

Dominique de Villepin : « On ne légifère pas sur la mémoire »


Créé le 25-12-2011 à 12h53 – Mis à jour à 13h06      26 réactions

Par Le Nouvel Observateur avec AFP

Candidat à l’élection présidentielle, l’ancien ministre des Affaires étrangères estime que le vote de la loi sur la négation du génocide est une erreur.

Dominique de Villepin à Oyonnax, le 23 septembre 2005 (FACELLY/SIPA)

Dominique de Villepin à Oyonnax, le 23 septembre 2005 (FACELLY/SIPA)

Dominique de Villepin, candidat à l’élection présidentielle, a jugé dimanche 25 décembre que c’était « une erreur » de légiférer sur la mémoire, à propos de la proposition de loi UMP votée par les députés, réprimant la négation des génocides dont celui des Arméniens.

Interrogé au « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Parisien-Aujourd’hui en France sur ce vote de jeudi qui a déclenché la colère de la Turquie, le fondateur de République solidaire (RS) a estimé que « la représentation nationale n’a pas bien fait ». « Au-delà de la question turque aujourd’hui », a-t-il enchaîné, « il faut poser la question des lois mémorielles dans notre pays, c’est une erreur ! On ne légifère pas sur la mémoire. Et chaque fois qu’on veut le faire, on fige les choses, on complique les relations avec certains Etats et on empêche même des évolutions naturelles de se faire ».

« Est-ce que nous serions heureux que le parlement algérien légifère sur la mémoire? »

L’ex-Premier ministre, ex-chef de la diplomatie française, a expliqué avoir constaté lors de nombreux séjours dans ce pays ces dernières années que la Turquie « est un pays qui bouge, c’est une société qui bouge, y compris (…) sur cette question de la reconnaissance du génocide arménien ».

« Est-ce que c’est à la France de donner des leçons sur ce terrain ? Je ne le crois pas », a-t-il dit. « Il suffit de s’appliquer à nous-mêmes ce que nous faisons sur d’autres terrains, est-ce que nous serions heureux que le parlement algérien légifère sur la mémoire? », a-t-il interrogé.

Est-ce que c’est à la France de donner des leçons sur ce terrain ? Je ne le crois pas »

Alors qu’on lui faisait remarquer que nier la Shoah est pénalement répréhensible en France, Dominique de Villepin a martelé : « soyons extraordinairement prudents! » « Qu’on ait pu à travers la loi Gayssot (en 1990, ndlr) agir sur le terrain de l’antisémitisme et du racisme à un moment où il y avait le risque de montée de l’antisémitisme et du racisme, c’est une chose, vouloir l’appliquer à d’autres domaines de l’histoire je crois que c’est extraordinairement dangereux ».

« C’est une erreur »

« La Turquie a un chemin à faire, une réflexion à mener, un travail en conscience à mener », a-t-il ajouté. « Que par le travail de nos propres historiens nous puissions contribuer à faire évoluer les choses, très bien! Que nous agissions sur le terrain politique avec des arrière-pensées qui en cette période électorale sont évidentes, je crois que c’est très malsain et c’est une erreur, je souhaite qu’on revienne sur des tels agissements », a-t-il conclu.

RECONNAISSANCE DE LA PALESTINE PAR L’UNESCO : ET MAINTENANT ?


jeudi 22 décembre 2011 par Jean-Guy Greilsamer

L’une des victoires des amis de la Palestine en 2011 est sa reconnaissance par l’UNESCO.
Cette victoire a provoqué les foudres d’Israël, qui avait aussitôt annoncé un nouveau programme de constructions dans les colonies et le gel des droits de douane dus à l’autorité palestinienne, et celles des Etats-Unis, qui ont annoncé le retrait de leur participation au budget de l’UNESCO (qui s’élève à 22%)

S’agissant du vote de la France, nous ne sommes pas dupes : son approbation de l’admission de la Palestine à l’UNESCO a surtout servi à justifier son abstention pour l’admission à l’ONU. Mais bon, ne boudons pas la victoire que constitue le résultat du vote.

La question qui se pose aujourd’hui est : après le temps des cérémonies et des discours officiels de bienvenue à l’UNESCO, qu’en sera-t-il ?
L’année 2012 révèlera si cette victoire est surtout symbolique ou si elle sera suivie d’effets importants pour le peuple palestinien.

D’abord, la restitution de son patrimoine au peuple palestinien serait loin d’être un évènement mineur. Les médias ont focalisé leurs projecteurs sur le cas de l’Eglise de la Nativité à Bethléem. Il s’agit là d’un cas à haute valeur symbolique, mais en même temps de la face la plus visible d’un iceberg.
Un autre lieu patrimonial est par exemple la forteresse souterraine d’Hérodion.
Si vous visitez ce lieu, implanté au cœur de la Cisjordanie, vous découvrirez qu’il est gardé par des militaires israéliens et vous lirez à l’entrée que vous êtes censés pénétrer dans l’un des domaines du réseau des parcs nationaux israéliens.

JPEG - 247 ko
Colonie israélienne au pied d’Hérodion

Un autre exemple est le site de Qumran, qui abrite les rouleaux de la Mer Morte.
Si vous visitez la vieille ville d’Hébron, vous constaterez que son centre historique comporte des rues désertes avec de traditionnelles échoppes et que ces rues sont surplombées de grillages jonchés de détritus.

JPEG - 173.9 ko
Une ruelle du centre de Hébron

Cette situation est le résultat des pratiques terroristes d’environ 500 colons qui vivent au sommet de la vieille ville et sont protégés par environ 1500 soldats.
Revaloriser cette vieille ville, dont l’intérêt patrimonial a souvent été souligné, c’est forcément s’opposer efficacement aux colons qui terrorisent ses habitants palestiniens.
Et l’on peut aussi rêver que les recherches archéologiques à Gaza sur les civilisations antérieures au peuple hébreu puissent se développer librement, ouvrant ainsi une brèche dans le blocus.

Autre cas : Israël colonise avec ses forces armées des lieux saints qui ont un intérêt patrimonial pour la culture juive, comme si cela était tout à fait naturel. Ainsi le tombeau de Rachel près de Bethléem, dont le site est devenu aussi une base militaire contre le camp de réfugiés d’Aïda, ou le tombeau des patriarches à Hébron, qui s’inscrit dans une mosquée dont la moitié de la surface a été annexée pour être transformée en synagogue. Qu’en serait-il si le Vatican recrutait des armées pour protéger les lieux saints chrétiens dans le monde entier ?

Un point très important est donc la restitution et la protection du patrimoine palestinien, mais un point tout aussi important est d’offrir aux gens du monde entier la possibilité de le visiter, sans avoir à subir des checks points ou autres entraves. De plus il revient au peuple palestinien de pouvoir valoriser son patrimoine, ce qui serait notamment créateur d’emplois. Sur ce point, il existe une association palestinienne, basée près de Bethléem, qui effectue un travail persévérant et convivial : il s’agit de l’« Alternative Tourism Group », qui a contribué au livre « Palestine et Palestiniens », sorte de Guide du Routard de la Palestine. Mais, s’agissant de la visite des lieux saints en Palestine, la réalité est largement dominée par la main mise des agences israéliennes, qui intègrent en général la visite de Yad Vashem à leurs circuits. S’attaquer à ce mur est aussi un enjeu important, culturel, et en même temps économique et politique.

Un autre volet de la fonction de l’UNESCO consiste à valoriser l’animation et les échanges culturels.
En Palestine, la pratique de cet objectif signifierait d’assurer le libre déplacement des artistes, dont le rôle pour l’avenir du pays est manifeste, et de permettre à la jeunesse palestinienne et aux autres générations de circuler librement pour bénéficier d’échanges culturels avec d’autres pays. Cet autre chantier, nous le savons, se heurte à de très sérieux obstacles !
Les associations qui organisent des tournées en France de troupes de théâtre palestiniennes peuvent en témoigner, ainsi les Amis du théâtre de la Liberté de Jénine ou la Société des Amis du théâtre Al Rowwad

L’UNESCO est aussi associée à des projets de protection des minorités réprimées.
Ainsi, lors de la cérémonie de la levée du drapeau palestinien à l’UNESCO le 13 décembre à Paris, il était possible de visiter une exposition sur le rôle de l’UNESCO pour la Palestine et dont le thème de l’un des panneaux est la « Protection des moyens de subsistance et autonomisation durable des communautés rurales et de réfugiés vulnérables dans la Vallée du Jourdain, financé par le Japon, l’UNESCO, la FAO, l’UNIFEM et l’UNRWA »

Pour conclure, la reconnaissance de la Palestine par l’UNESCO est loin de présenter un intérêt purement symbolique. Sa mise en œuvre persévérante peut contribuer réellement à l’isolement grandissant de l’Etat d’Israël dans l’opinion publique internationale et à la vigueur de la résistance culturelle et politique du peuple palestinien.
Espérons qu’en 2012 des batailles seront engagées dans cette voie. L’UJFP y contribuera à sa mesure, dans le souci de démasquer l’idéologie qui guide l’actuel Etat d’Israël et de soutenir la résistance collective du peuple palestinien.

Paris, le 22 décembre 2011

PS : les photos ont été prises par des membres de l’UJFP lors de la 166ème mission (judéo-arabe) de la CCIPPP ( 23 au 31 oct 2010)

source

Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ?


vendredi 23 décembre 2011

« Malgré les pressions subies de la part des autorités afin que nous ne fassions pas cette action, nous nous sommes rendus comme prévu, chaque année, pour les fêtes de fin d’année, dans la rue Neuve, pour y mener notre action : « Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? »

Nous y avons distribué plus de 1500 sachets contenant des tracts et des bonbons. Et nous avons ressenti que la cause palestinienne est de plus en plus partagée par les citoyens bruxellois.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la Campagne BDS « Boycott Désinvestissement et Sanctions », qui prend de plus en plus d’ampleur au niveau international. Cette campagne est une campagne non-violente et citoyenne qui souhaite s’élargir le plus possible afin d’en finir avec l’impunité et contraindre Israël à respecter le droit ! »


Quel Père Noël pour les enfants de Gaza ? par mcpalestine

CAPJPO-EuroPalestine

Syrie : le porte-parole des Frères musulmans dément la revendication des attentats de Damas


samedi 24 décembre 2011, par La Rédaction

Le porte-parole des Frères musulmans Zouhair Salem a démenti samedi à l’AFP toute responsabilité de la confrérie dans les attentats suicide de vendredi, accusant le régime d’avoir « fabriqué de toute pièce » un communiqué les revendiquant au nom des Frères.
Il s’agit d’une « page fabriquée de toute pièce en notre nom sur internet », a indiqué M. Salem, réagissant à un communiqué mis en ligne sur un site se présentant comme étant celui des Frères en Syrie et qui a revendiqué au nom de la confrérie les attentats ayant fait la veille à Damas 44 morts et plus de 150 blessés.
Cela a été « orchestré de toute pièce par le régime comme les attentats » de vendredi, a dit M. Salem, joint au téléphone à Londres.
Vendredi, le Conseil national syrien (CNS), principal mouvement d’opposition en Syrie dont font partie les Frères musulmans, avait imputé au régime du président Bachar al-Assad la « responsabilité directe » des deux attentats.
« Le régime syrien, seul, porte toute la responsabilité directe des deux explosions terroristes », écrit le CNS dans un communiqué. Le régime « a voulu adresser un message de mise en garde aux observateurs arabes, pour qu’ils ne s’approchent pas des centres de sécurité », selon lui. Ce que cherche le régime avec ces attentats, c’est donner l’impression « au monde qu’il fait face à un danger venu de l’étranger et non pas à une révolution populaire qui demande la liberté et la dignité », poursuit le CNS.
Le ministère syrien de l’Intérieur avait lui affirmé que « la main d’Al-Qaïda » était derrière les attentats.
Ces attentats, sans précédent depuis le début de la révolte mi-mars contre le régime du président Bachar al-Assad, sont survenus au lendemain de l’arrivée d’une délégation arabe qui doit préparer la venue d’observateurs, prévue lundi.
Selon une estimation de l’ONU, la répression de la révolte en Syrie a fait au moins 5.000 morts depuis la mi-mars.

source

anniebannie : et voici la trace de la fausse page des Frères musulmans; elle remonte à un certain Emile

Lien au cache google de Ikwanbarat’s , vous pouvez lire les posts même.

https://webcache.googleusercontent.com/search?output=&sitesearch=&hl=en&q=cache%3Ahttp%3A%2F%2Fikhwan-sy.com&submit=Search+the+Web