Comment Fonctionne La Machine De Propagande D’Israël


« …Israël, parce qu’il reconnaît l’importance de la guerre de propagande, se bat sur ce front aussi vigoureusement et de manière aussi disproportionnée qu’il le fait sur le champ de bataille… »

C'est la faute du Hamas

C'est la faute du Hamas

Comme par le passé, dans les conflits au Moyen Orient, la ligne de narration médiatique de même que les commentaires politiques ont suivi de près ici aux US les dires d’Israël. Cela a constitué une composante essentielle du succès d’Israël et sa capacité à prolonger les combats sans que les US n’interviennent pour les stopper. Israël, parce qu’il reconnaît l’importance de la guerre de propagande, se bat sur ce front aussi vigoureusement et de manière aussi disproportionnées qu’il le fait sur le champ de bataille.

Ci dessous voici comment ils opèrent :

1) Définir les termes du débat, et vous gagnez le débat.

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Demain, mardi 31 mars à midi


31 mars, 12h – 14h
Place du Luxembourg

Rassemblement face au Parlement européen pour demander aux parlementaires européens :

– la suspension des Accords d’association UE-Israël et la suspension immédiate du processus actuel de rehaussement des relations entre l’UE et Israël tant qu’Israël ne respecte pas ses obligations en vertu du droit international humanitaire et des droits de l’Homme

une enquête internationale indépendante sur les allégations de crimes de guerre commis à Gaza

Ahmed Matar


Voici quelques détails sur ce poète irakien contemporain trouvés en fouillant dans ce forum (chercher Numidya )

« Ahmed Matar est un poète irakien originaire d’un petit village appelé « tanouma » du coté de chat-al-arab à Bassora.

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Il a commencé à écrire de la poésie dès l’âge de 14ans, il écrit des poèmes romantiques jusqu’à ce qu’il devienne un peu plus conscient des débats politiques dans son pays, ce qui lui vaut d’être pourchassé par les autorités irakiennes sans relâche jusqu’à ce qu’il quitte contraint son pays d’origine pour rejoindre le Koweït.

A 25 ans Il travaille comme rédacteur dans le service culturel du journal Koweitien « al qabass ». Il s’y consacre à la rédaction de ses poèmes et travaille aux cotés de Naji ali (fameux caricaturiste palestinien) et y trouve son bonheur!
Encore une fois, l’ardeur du langage de ses poèmes, ainsi que la sévérité de ses critiques adressés aux dirigeants arabes, lui vaut l’exil à différents endroits, sauf que cette fois-ci il n’est pas seul mais accompagné de son ami Ali chassé comme lui du Koweît.
Depuis 1986 Ahmed est installé à Londres où il continue de vivre seul après la mort de son compagnon de lutte face à l’oppression de l’expression et l’injustice sous toutes ces formes, dans le monde arabe et ailleurs!

Ses lafitates sont des recommandations à l’intention des lecteurs arabes pour qu’ils se révoltent contre le silence!  »

Vous trouverez un choix abondant de ses poèmes dans ce forum

et la traduction en français de oui, je suis un terroriste ici

Gilad Atzmon:La guerre contre la terreur intérieure


La guerre contre la terreur intérieure : Fin de l’Histoire juive

lundi 23 mars 2009 – 06h:23

Gilad Atzmon

La question que je vais aborder aujourd’hui est probablement la chose importante que j’aie jamais eu à dire au sujet de la brutalité israélienne et de l’identité juive contemporaine. Je suppose que j’aurais pu organiser mes idées en un ouvrage exhaustif ou sous la forme d’une analyse universitaire. Mais finalement, je vais faire tout-à-fait le contraire : je vais être aussi succinct et simple que possible…

 Horloge israélienne

Horloge israélienne

Au cours des semaines écoulées, nous avons été les témoins d’une campagne génocidaire israélienne à l’encontre de la population civile palestinienne, dans la bande de Gaza. Nous avions déjà été les témoins d’une des armées les plus puissantes au monde écrasant des femmes, des vieillards et des enfants. Nous avons vu, cette fois-ci, un ouragan d’armes non-conventionnelles éclatant au-dessus d’écoles, d’hôpitaux et de camps de réfugiés.

Nous avions déjà vu et entendu parler de crimes de guerre. Mais, cette fois-ci, la transgression israélienne a été catégoriquement différente : elle a bénéficié du soutien de la quasi-totalité de la population juive d’Israël.

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Ahmed Matar et Naji El Ali


Ils étaient de grands amis. Ahmed Matar est un poète irakien qui a énormément de succès; certains de ses poèmes ont été mis en musique.

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Naji El Ali est un célèbre caricaturiste palestinien assassiné par devinez qui? [le quotidien israelien Yediot Aharonot a publié une liste des symboles palestiniens assassinés par le Mossad parmi lesquels il y avait: Abou Jihad Khalil Alwazir, Ghassane Kanafani,….., mais aussi Naji El Ali]. Il est vrai qu’il avait reçu des menaces de mort d’un peu tout le monde.

Hommage à Gaza


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dimanche 29 mars, à partir de 10h

1030 Bxl, Les Halles de Schaerbeek (Rue Royale Sainte-Marie 22)

Les Halles de Schaerbeek, l’Association belgo-palestinienne

Hommage à Gaza, à ses habitants et à ses artistes, victimes d’une guerre injuste et intolérable. Les Halles et l’ABP vous invitent, à l’occasion de la Journée de la Terre, à partager un temps de réflexion et de débat, en hommage à Gaza et sur l’avenir de la Palestine.

Retour sur Gaza par des témoignages d’ici et là-bas, débat autour des questions politiques et, dans la poursuite de Masarat, une veillée à la rencontre des artistes et intellectuels gazaouis, pour nous inviter à « continuer à aller vers la Palestine » ! Ce 29 mars sera une journée d’hommage à toutes les victimes innocentes, un temps de réflexion partagé sur la situation là-bas, une veillée pour le deuil mais également de veille pour la vigilance qui restera la nôtre.

10h30-12h30 : Retour sur Gaza
Raji Sourani, directeur du Centre palestinien des droits de l’Homme de Gaza
Alberto Arce, coordinateur Mewando, présent à Gaza lors de l’offensive israélienne
Bruno Stevens, photojournaliste

12h30 : La conversation se poursuivra autour d’un buffet palestinien*

14 h : Politique, de plus en plus clairement obscur
Benjamin Barthe, journaliste, auteur de “Palestine, une nation en morceaux”
Michel Warschawski, fondateur de l’Alternative Information Center, Jérusalem
Leïla Shahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l’UE, la Belgique et le Luxembourg
Pierre Galand, président de l’association Belgo-Palestinienne

16h30 : Arrivée des cyclistes de Via Vélo Palestine, qui se joindront à Anvers à la randonnée politique du Peace Cycle. Participation de la chorale Zamāan AWSA.

17h30 : Point sur la situation humanitaire à Gaza avec Eyad al-Sarraj, psychiatre, défenseur des Droits de l’Homme et directeur du Gaza Community Mental Health Program, et Francis Martens

19h : Veillée, lectures de textes et de poèmes en arabe et en français par Nathalie Cornet, Taha Adnan, Isabelle Dumont et Bissan Aboukhaled et projections des photographies de Gaza de Taysir Batniji

20h30 : Concert du groupe Gaza Team, hip hop palestinien

Info & réservation : ABP – 02 223.07.56 – abp.eccp@skynet.be
PAF: 5 € – au bénéfice du “Gaza Community Mental Health Program” – Buffet palestinien: 5 € (réservation souhaitée)

« Au nom de l’homme », un film d’Andrea Canetta


interview par Silvia Cattori

L’œuvre émouvante du réalisateur Andrea Canetta « Au nom de l’homme » devrait être portée à la connaissance de millions de spectateurs. A ce jour, seules quelques milliers de personnes ont eu le privilège de voir ce film, honnête et sincère, qui raconte l’odyssée de Youssef Nada.
26 février 2009

Youssef Nada

Youssef Nada

Youssef Nada

Lors de la première projection publique du film « Au nom de l’homme » , Andrea Canetta, a relevé que, malheureusement, « des histoires, comme celle de Youssef Nada, dont les médias ne veulent pas parler, il y en a des milliers. Elles démontrent qu’un processus très subtil d’érosion de l’Etat de droit est en train de se dérouler en Occident ».

Silvia Cattori :

Votre film parle de l’histoire bouleversante d’un banquier italo-égyptien de renom, dont la vie a basculé quand, en 1997, des journalistes peu scrupuleux, probablement liés à des services de renseignements, ont voulu associer son nom au terrorisme. Il s’agissait, pour des forces alliées aux Etats-Unis, d’exagérer le phénomène du « terrorisme », de lui donner un visage, en peignant des croyants musulmans innocents sous les traits du diable, pour répandre la peur et préparer l’opinion publique aux prochaines guerres.

Le sort de Youssef Nada est devenu plus angoissant quand, après les attentats du 11 septembre 2001, son nom a été inscrit par l’administration Bush sur la « liste noire » de l’ONU. Le grand mérite de votre film est de démontrer que cet homme si cruellement piétiné est en réalité un homme de paix, un homme exceptionnel. Comme le révèle la médiation que Youssef Nada a tentée en 1989 en Afghanistan. Cet aspect paradoxal n’est-il pas la clé du film ?

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Mouvement Global de Résistance Non Violente


mardi 6 janvier 2009, par Tariq Ramadan

Appel

Palestine
Mouvement Global de Résistance Non Violente
à la politique extrémiste et violente de l’État d’Israël

La situation actuelle à Gaza met en évidence, une fois encore, l’impasse et l’horreur auxquelles font face les Palestiniens. On ne peut pas se satisfaire de renvoyer les deux parties dos à dos ou espérer qu’une solution émerge de négociations directes sans implication et intervention extérieures fortes et déterminées. Prendre une position de fausse neutralité ou de spectateur impuissant, c’est au fond accepter de laisser faire et s’en tenir à constater, après chaque crise, chaque massacre, que la situation se détériore, que les négociations de paix n’ont mené à rien et que le sort des Palestiniens empire chaque jour.

Le nombre d’organisations de soutien au peuple palestinien à travers le monde – et en particulier en Occident – est impressionnant. On a néanmoins l’impression que l’on peine à se mettre d’accord sur une vision ou une stratégie communes. Dans les débats, on mêle souvent l’analyse des causes du conflit avec l’exposé des principes de la résistance ou encore avec les moyens à convoquer ou enfin les solutions à proposer : difficile dans ces conditions de déterminer un socle commun, et clair, pour fonder un discours, orienter une action multidimensionnelle et constituer un front uni et solide.

Afin de résoudre le conflit selon les bases élémentaires et acceptés du droit international, il faut commencer par formuler un certain nombre de principes avec lesquels nous sommes très largement en accord :

1. Le conflit israélo-palestinien est d’abord un conflit politique (même s’il a des dimensions religieuses qui impliquent de respecter l’égale liberté de culte pour tous – juifs, chrétiens, musulmans – et la liberté de conscience pour tous, croyants ou non).

2. Il y a un oppresseur ( L’Etat d’Israël) et un opprimé (le peuple palestinien).

3. La résistance palestinienne est légitime de fait.

4. Les Palestiniens ont droit à un État et à la liberté.

5. L’égale dignité des Palestiniens exige une égalité de droits et de traitement quel que soit le choix de la solution envisagée.

6. Les Palestiniens chassés de leurs terres ont un droit naturel au retour.

7. Notre engagement se fonde sur un refus inconditionnel et égal de tous les racismes sous quelque forme que ce soit (racisme anti-juif, anti-arabe, antichrétien ou antimusulman, etc.)

À partir de ces sept principes fondamentaux, il est possible de constituer des collectifs locaux, régionaux et nationaux qui déterminent les objectifs prioritaires du mouvement de résistance local/global. Les exemples des « collectifs » ou des « coordinations » en Angleterre, en France et dans certaines régions (aux États-Unis ou en Europe) doivent être multipliés à l’échelle de tous les pays et à travers tous les continents tant il est vrai que le conflit local israélo-palestinien a des conséquences globales sur les réalités politiques et économiques du monde. Ces collectifs régionaux, nationaux et internationaux devraient avoir pour objectifs principaux :

1. Diffuser une information permanente sur la situation au Moyen-Orient (website, newsletters, conférences, vidéos, livres, etc.) : développer et maintenir une conscience citoyenne des enjeux du conflit au-delà des situations de crises et des couvertures médiatiques.

2. Déterminer les moyens de résistance non violente à travers le monde (boycotts possibles et coordination des actions concrètes : manifestations, interventions auprès des politiques, etc.) que certaines organisations développent déjà mais sans assez de synergies si ce n’est en temps de crises.

3. Accompagner et mobiliser le mouvement de solidarité financière pour des projets de développement et de reconstruction (infrastructures, écoles, etc.).

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