Kassem : Accuser le Hezbollah de l’assassinat de Hariri relève du complot


31/07/2010

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a estimé hier que « le fait d’accuser le Hezbollah d’avoir assassiné Rafic Hariri constitue un complot israélo-américain visant la résistance ». « Le Hezbollah est aux antipodes de ses méthodes et ses actions », a-t-il dit.

Il a indiqué que « l’acte d’accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) constitue un moyen de pression sur le Hezbollah et vise à affaiblir le parti ». « Cet acte d’accusation fait partie d’un jeu des nations qui anéantit les patries comme ce fut le cas en Irak, qui avait été accusé de posséder des armes de destruction massive », a-t-il affirmé.

Naïm Kassem a ajouté que « tout ce qui s’est passé jusqu’à présent constitue une falsification des vérités et le TSL n’est pas encore arrivé à prendre la bonne décision. Nous sommes hors du cercle des accusations, nous n’avons peur d’aucune échéance et nous avons le droit de nous défendre ». Il s’est également dit « étonné de l’attitude des leaders du 14 Mars qui contestent le fait que nous nous défendons contre de fausses accusations, bâties sur les dépositions de faux témoins ».

De son côté, Mahmoud Comati, membre du conseil politique du Hezbollah, a souligné qu’il « soutient toute action positive menant à l’annulation du TSL qui est politisé. Le secrétaire général du Hezbollah (Hassan Nasrallah) a déjà appelé dans ce cadre à la mise en place d’un tribunal arabe et d’un comité libanais qui enquêteront sur les faux témoins ». « Nous n’accepterons pas que la noble résistance soit transformée en une bande de recherchés par ce qu’on qualifie de justice internationale, et qu’elle soit accusée de terrorisme. Cela ne constitue que l’une des conséquences de l’argent dépensé par Jeffrey Feltman (sous-secrétaire d’État américain pour les Affaires du Proche-Orient) visant à ternir l’image de la résistance et à semer encore une fois la discorde au Liban », a-t-il souligné en conclusion.

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Les empreintes digitales d’Israël apparaissent dans l’assassinat de Hariri


vendredi 30 juillet 2010 – 07h:17

Rannie Amiri

Au Moyen-Orient, le lien entre les machinations politiques, l’espionnage et les assassinats est soit clair comme de l’eau de roche, soit clair comme de l’eau trouble. Pour ce qui est de l’assassinat, en février 2005, du premier ministre libanais Rafiq Hariri, affaire toujours pas résolue, l’eau pourrait devenir plus limpide.

Des enquêtes au sujet des réseaux d’espions israéliens travaillant au Liban ont conduit à plus de 70 arrestations ces 18 derniers mois. Parmi les personnes appréhendées, il y a quatre officiers de haut rang de l’armée libanaise et de la sécurité générale, dont l’un a espionné pour le Mossad depuis 1984.

L’enquête en cours a fait une percée importante en juin dernier aboutissant à l’arrestation de Charbel Qazzi, chef des transmissions et des émissions chez Alfa, l’un des deux opérateurs publics de téléphonie mobile.

Selon le quotidien libanais As-Safir, Qazzi a avoué avoir installé des programmes informatiques et planté des puces électroniques dans les transmetteurs d’Alfa. Les renseignements israéliens pouvaient ainsi les utiliser pour surveiller les communications, localiser et cibler les individus qu’il voulait assassiner et éventuellement déployer des virus capables d’effacer l’information enregistrée lors des communications. La collaboration de Qazzi avec Israël remonterait à 14 ans.

Le 12 juillet, il y a eu une deuxième arrestation chez Alfa. Tarek al-Raba’a, ingénieur et associé de Qazzi, a été appréhendé au motif d’espionnage pour Israël et pour avoir compromis la sécurité nationale. Quelques jours plus tard, un troisième employé d’Alfa a également été arrêté.

Israël a refusé de commenter les arrestations. Néanmoins, le fait qu’il ait pu apparemment pénétrer dans le secteur militaire et des télécommunications a ému le pays et suscité des inquiétudes quant à la sécurité.

Qu’est-ce que ceci a à voir avec l’assassinat de Hariri ?

Outre les conséquences de toute évidence nuisibles de la collaboration d’ officiers militaires libanais de haut rang avec Israël, c’est la légitimité même du tribunal spécial pour le Liban (STL) qui est maintenant en cause. Le tribunal, organe approuvé par les Nations unies, a été chargé d’assigner en justice les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre. Le 14 février 2005, une tonne d’explosifs a tué Hariri et 21 autres personnes sur le passage de leur caravane de voitures.

On croit que le STL émettra les actes d’accusation début septembre – en s’appuyant considérablement sur les enregistrements téléphoniques et les transmissions par téléphone mobile.

Selon l’AFP, « dans son rapport préliminaire, l’équipe d’enquêteurs des Nations unies disait avoir rassemblé comme preuves des données d’appels par téléphone mobile effectués le jour de l’assassinat de Hariri.

Le National a relaté de même que « l’enquête internationale, qui pourrait aboutir à des inculpations ou à des conclusions dès septembre, aurait selon des articles de presse non vérifiés, utilisé des relevés d’appels téléphoniques pour conclure qu’il y avait eu complot pour tuer Hariri, impliquant largement la Syrie et ses alliés libanais…. »

Le 16 juillet, dans une allocution télévisée, le secrétaire général du Hezbollah, Sayyid Hassan Nasrallah, a suggéré que le tribunal utiliserait de l’information obtenue à partir de communications falsifiées par les Israéliens afin d’impliquer à tort son groupe dans l’assassinat du premier ministre :

« Dans leur analyse de l’inculpation, certains comptent sur des témoignages, dont certains se sont révélés faux, et sur des réseaux de télécommunications qui ont été infiltrés par des espions qui peuvent modifier et manipuler les données.

« Avant la guerre (de 2006), ces espions ont donné d’importantes informations à l’ennemi israélien et à partir de cette information Israël a bombardé des bâtiments, des maisons, des usines et des institutions. Beaucoup de martyrs sont morts et beaucoup d’autres ont été blessés. Ces espions sont complices de massacres, de crimes, de menaces et de l’exode de personnes.

Nasrallah a dit que la manipulation du STL est un « projet israélien » visant à semer le trouble au Liban.

Effectivement, en mai 2008, le Liban en a eu un avant-goût. Au comble du blocage de 18 mois concernant la formation d’un gouvernement d’unité nationale sous l’autorité du premier ministre de l’époque, Fouad Siniora, la décision de son cabinet de déclarer unilatéralement illégal le système de téléphonie fixe du Hezbollah a poussé le pays au bord de la guerre civile.

Reconnaissant l’importance de sécuriser leurs lignes de communication durant les combats contre l’envahisseur israélien en juillet 2006 et soupçonnant que les télécommunications publiques étaient corrompues, le Hezbollah a rejeté les plans de Siniora visant à démanteler son réseau. Ses membres se sont rapidement déployés à Beyrouth-Ouest et ont mis fin au plan du gouvernement. Deux années plus tard, ces soupçons se sont apparemment confirmés.

Michel Aoun, député de l’opposition et dirigeant du Mouvement patriotique libre a déjà prévenu Nasrallah que le tribunal inculpera probablement des membres « incontrôlés » du Hezbollah et il s’ensuivra »…. des tensions libano-libanaises et entre Libanais et Palestiniens ainsi qu’une guerre israélienne contre le Liban ».

Ajoutant foi aux assertions de Nasrallah et d’Aoun, le commandant en chef des forces de défense israélienne, Gaby Ashkenazi, a prévu « et il le souhaite de tout coeur » que la situation au Liban se détériorera en septembre après que le STL aura inculpé le Hezbollah pour l’assassinat de Hariri.

Le témoignage optimiste d’Ashkenazy, prononcé devant la commission des affaires étrangères de la Knesset, montre qu’Israël espère que le rapport du STL fomentera des troubles civils et sèmera la discorde parmi les partis libanais généralement divisés en factions pro et anti- syriennes. Si Ashkenazi peut prévoir ces conséquences, c’est parce qu’il connaît l’accès sans entraves d’Israël aux relevés téléphoniques critiques, grâce auxquels on pourra imputer faussement le crime au Hezbollah.

On a démasqué les barbouzes et les agents secrets israéliens au Liban ainsi que la manière dont ils ont infiltré le réseau de télécommunications. Le tribunal doit à tout le moins reconnaître que la preuve concernant la prétendue implication du Hezbollah dans la mort de Hariri (groupe qui a historiquement eu de bonnes relations avec l’ancien premier ministre) est totalement corrompue et a probablement été falsifiée.

L’arrestation de Qazzi et de al-Raba’a lors du démantèlement du réseau d’espionnage israélien devrait inciter le STL a porter son attention vers le seul acteur régional qui a bénéficié de l’assassinat de Hariri ; acteur qui continuera à en bénéficier s’il réalise son objectif qui est d’impliquer le Hezbollah.

Il est temps de tourner l’attention vers Tel-Aviv.

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Les villageois reconstruisent leur village rasé


Nakab – 29-07-2010


Par Alternative Information Center

Un jour après que les autorités israéliennes aient rasé le village bédouin d’Al’Araqib, les habitants du village, rejoints par des activistes palestiniens, israéliens et internationaux ont reconstruit le village. « Nous avons réussi à remonter toutes les structures et les tentes détruites, notait le docteur Awad Abu Freih, porte-parole du village et membre du Comité populaire Al-Araqib et du Forum d’Education arabe dans le Néguev, dans une conversation avec AIC. Le docteur Abu Freih indiquait que les habitants d’Al-Araqib « envisagent de construire plus que ce qui a été détruit, pour empêcher d’autres démolitions. »

Plus de 300 bédouins, dont une majorité d’enfants, ont été expulsés de force de leur village mardi matin 27 juillet, et ont dû observer la police israélienne détruire leurs maisons et leurs biens. L’attaque a commencé vers 4h30 du matin, et les habitants se sont réveillés encerclés par une masse de policiers armés de fusils, de grenades incapacitantes, de casques et de boucliers, dont des centaines de policiers anti-émeute et la police montée, des hélicoptères et des bulldozers.

Bien que non reconnu par Israël, le village d’Al-Araqib existe depuis bien avant la création d’Israël en 1948. Les bédouins ont été expulsés par l’Etat d’Israël nouvellement créé en 1951, mais ils sont revenus sur leur terre sur laquelle ils vivent et qu’ils cultivent. La propriété de la terre fait maintenant l’objet de poursuites devant le tribunal de district de Be’er Sheva.

Le docteur Abu Freih appelle tous les internationaux à aider les bédouins d’Al-Araqib dans leur lutte de survie dans leur village. Il déclare qu’ils ont actuellement besoin de « tout », d’argent jusqu’à des visites pour attirer l’attention des médias. Il encourage tous ceux qui sont intéressés à parler aux villageois et à passer un jour ou une nuit avec eux.

Le docteur Yeela Raanan, du Conseil Régional des Villages non reconnus (Regional Council for the Unrecognized Villages) demande instamment que soit entrepris un travail de collecte de fonds pour recueillir l’argent qui sera nécessaire pour reconstruire les maisons détruites et re-cultiver la terre dévastée. Le Docteur Raanan souligne que les habitants ont aussi besoin de savoir qu’ils ne sont pas seuls dans cette bataille, expliquant que plus les gens leur exprimeront leur soutien, plus de force ils auront pour rester fermes dans leur résistance.

Le docteur Raanan note que la seule solution juste à cette question est de permettre simplement aux habitants de rester sur leurs propriétés, leur garantir le droit à leur terre et l’accès à leurs ressources. Elle exhorte les Européens et les Américains en particulier à exiger que leurs gouvernements reconnaissent le problème de la démolition des villages non reconnus et fassent pression sur Israël pour permettre au peuple indigène d’accéder à sa terre.

Une cérémonie de prières ouverte à tous aura lieu ce vendredi 30 juillet, à 11h, dans le village d’Al-Araqib.

Contacter le Docteur Yeela Raanan pour plus de détails au +972 54 7487005 begin_of_the_skype_highlighting              +972 54 7487005      end_of_the_skype_highlighting ou yallylivnat@gmail.com.
Des activistes israéliens organisent une visite de solidarité et de travail ce samedi 31 juillet. Pour plus de détails, contacter : manor12@zahav.net.il.

Le docteur Awad Abu Freih a conclu la conversation avec AIC en disant : « Nous voulons que notre voix soit entendue dans le monde entier. »
Pour plus d’informations sur la manière dont vous pouvez aider, contactez :

Dr. Awad Abu Freih: +972 (0) 52 2714020

Dr. Yeela Ranaan, Regional Council for the Unrecognised Villages (RCUV):
+972 (0)54 7487005; yallylivnat@gmail.com

Source : Alternative Information Center

Traduction : MR pour ISM
http://ism-france.org/news/article.php?id=14189&type=temoignage&lesujet=Actions

Un village bédouin rasé par Israel


Ecrit par Caropot
28/07/2010
Ce mardi, Israel a rasé un autre village bédouin dans le Néguev.

Malgré ses 45 habitations et ses 300 occupants, le village n’était pas reconnu par l’Etat hébreux. Les habitants d’ Al-Arakib ont bénéficié du soutien de nombreux activistes israéliens de gauche pendant la manifestation qui visait à dénoncer cette démolition. Ils ont même allumé des feux pour repousser l’arrivée des bulldozers. Armés de mégaphones, les 1 300 policiers présents sur le site ont tenté de disperser la foule en lançant des slogans offensifs.

L’ordre d’évacuation avait été donné le 15 juin dernier.

Même si la sonnette d’alarme avait été tirée, les habitants ne pensaient pas que le gouvernement israélien passerait à l’acte. Et pourtant, ce mardi (27 juillet) à 5h30 du matin, cinq bulldozers et des brigades de police ont fait irruption dans le village. Ils ont tout d’abord détruit les groupes électrogènes avant d’évacuer les résidents et de s’attaquer aux habitations, sans leur laisser le temps de réunir leurs biens. Face à la violence de l’action, les troupeaux se sont dispersés.

Shlomo Tziser, un des responsables du projet de démolition, n’a affiché aucune empathie face aux dommages causés à ces habitants. Il a précisé que tous possédaient des maisons dans des villes comme Rahat et Kfar Kassem. Certains israéliens ont, eux, haussé la voix, comme cet activiste de gauche Ezra Nawi : « C’est une injustice historique qui a lieu aujourd’hui. Les personnes qui vivaient ici reconnaissent l’Etat d’Israel et elles sont aujourd’hui rejetées par ce même gouvernement qui vient les priver d’un des droits les plus fondamentaux, celui de bénéficier d’un toît. Ces gens vont devoir maintenant vivre dans le désert sans le moindre abri. »

Selon Noach, un autre activiste israélien, certains vont même devoir élire résidence dans un cimetière avant de recevoir une quelconque aide .

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=4992

p.s. anniebannie : des bus chargés d’Israéliens sont venus applaudir la destruction.

Et voici la video de l’opération

Liban : le président syrien Assad vendredi à Beyrouth en compagnie du roi saoudien.


mercredi 28 juillet 2010, par La Rédaction

Le président syrien Bachar al-Assad effectuera vendredi, en compagnie du roi saoudien, une visite au Liban, sa première depuis l’assassinat de l’ex-dirigeant libanais Rafic Hariri en 2005, a annoncé mercredi un haut responsable gouvernemental libanais.
M. Assad et le roi Abdallah viendront à Beyrouth dans le cadre des efforts visant à calmer la situation tendue au Liban après l’annonce par le Hezbollah d’une possible mise en cause de membres du parti par un tribunal de l’ONU dans l’assassinat de Hariri, le 14 février 2005.

Pointée du doigt dans cet assassinat, la Syrie, puissance de tutelle politique et militaire pendant 30 ans, a été obligée, sous la pression de la rue et de la communauté internationale, de retirer ses troupes du Liban en avril 2005. Damas a toujours nié toute implication dans ce meurtre.

« Nous avons été informés qu’il (M. Assad) devrait voyager avec le roi Abdallah d’Arabie », a déclaré à l’AFP le responsable gouvernemental sous couvert de l’anonymat. Le monarque saoudien est attendu jeudi en Syrie avant de venir le lendemain à Beyrouth.

Damas n’a toujours pas confirmé la visite de M. Assad au Liban.

La dernière visite du président syrien au Liban remonte à 2002, lorsqu’il avait participé au sommet arabe de Beyrouth.
Rafic Hariri a été tué avec 22 autres personnes dans un attentat à la camionnette piégée à Beyrouth.
Son assassinat avait provoqué une animosité entre les deux pays voisins, avant l’établissement en 2008 de relations diplomatiques pour la première fois de l’histoire du Liban et de la Syrie.

Saad Hariri, qui avait à plusieurs reprises accusé la Syrie d’implication dans l’assassinat de son père, n’a eu de contacts officiels avec le régime de Bachar al-Assad qu’en 2009, après avoir été nommé Premier ministre.
Depuis il a effectué quatre visites en Syrie, dont trois cette année.

La visite de M. Assad et du roi saoudien interviendra au moment où le Liban craint une exacerbation des tensions, voire un renouvellement des violences sectaires après les déclarations le 22 juillet du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah disant s’attendre à ce que le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) accuse des membres du parti d’implication dans le meurtre de Hariri.
Le TSL doit publier l’acte d’accusation entre « septembre et décembre », selon son président Antonio Cassese.
La perspective d’une mise en cause du puissant groupe armé fait craindre un renouvellement des violences de mai 2008 qui avaient opposé des partisans de Saad Hariri et ceux du Hezbollah (une centaine de morts).

L’ouverture de Saad Hariri à l’égard de Damas est intervenue après un rapprochement entre Damas et Ryad, principal allié du premier ministre libanais.

(Mercredi, 28 juillet 2010 – Avec les agences de presse)

L’Arabie saoudite serait le premier importateur arabe de marchandises d’Israël


le 28-07-10


L’Arabie saoudite est l’un des premiers pays arabes à avoir noué des liens économiques et commerciaux avec le régime sioniste, c’est ce qu’a révélé la chaine iranienne, en langue arabe, Al-Alam.

Selon cette source, l’Arabie saoudite importe notamment d' »Israël » des équipements relatifs à l’extraction du pétrole, des pièces détachées de machines agricoles, ainsi que des fruits et des légumes.

La chaine Al-Alam a également cité les témoignages des ouvriers de la compagnie «Aramco» de l’Arabie saoudite. Ces ouvriers affirment que sur la plupart des pièces détachées, qu’utilise leur compagnie, il est inscrit « Made in Israël ».

Al Manar

Des réactions en chaîne aux discours de Hassan Nasrallah


28/07/2010

Polémique Suite sans fin des réactions aux discours du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, au sujet du Tribunal spécial sur le Liban.

Dans les deux camps du 8 Mars et du 14 Mars, les commentaires fusent toujours au sujet des propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, concernant l’éventuelle teneur de l’acte d’accusation dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien chef de gouvernement, Rafic Hariri. Si les deux camps s’accordent sur un même point, puisqu’ils mettent en garde tous deux contre les risques de discorde, il reste qu’ils demeurent divisés sur les causes de celle-ci.
Au terme d’un entretien, hier, avec le chef du CPL, le général Michel Aoun, le ministre de l’Économie et du Commerce, Mohammad Safadi, a indiqué, en réponse à une question de la presse, qu’il n’est pas possible de dire si les accusations contre le Hezbollah dans l’affaire Hariri sont réelles ou pas. « La relation qui liait Rafic Hariri à ce parti était fraternelle », a-t-il dit, avant de rejeter toute accusation contre le Hezbollah et d’exprimer l’espoir que l’ensemble des forces libanaises, « dont le parti de Dieu, barreront la voie à toute tentative de porter un coup à l’unité des Libanais ».

Le ministre des Affaires sociales, Sélim Sayegh, a pour sa part rejeté « toute incrimination politique avant la publication de l’acte d’accusation ou la présence de preuves tangibles » contre les commanditaires de l’assassinat, tout en soulignant qu’« il n’est pas possible de réaliser la justice au détriment de la paix civile ou d’édifier une paix civile sur quelque chose qui soit faux ». Il s’est interrogé sur le point de savoir comment le TSL peut menacer cette paix et a jugé inadmissible qu’une partie « tire profit d’une erreur afin de resserrer l’étau contre le Hezbollah ». « Mais dans le même temps, il n’est pas possible de prendre de nouveau les Libanais en otages et de perturber le pays en donnant l’impression qu’un prix politique doit être payé » consécutivement à la publication de l’acte d’accusation, a-t-il fait observer.

Réuni hier sous la présidence de M. Fouad Siniora, le bloc parlementaire du Futur a réaffirmé son attachement aux résolutions de la conférence nationale de dialogue ainsi qu’aux dispositions de la déclaration ministérielle « qui ont confié au TSL le soin de faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri ». Selon lui, les attaques contre le tribunal sont préjudiciables pour la stabilité dans le pays.

Des propos contradictoires

Membre de ce bloc, M. Khaled Zahraman s’est dit surpris par la proposition de sayyed Nasrallah de former une commission libanaise qui sera chargée de suivre l’affaire de faux témoins. « Ses propos sont en contradiction totale avec ce qu’il avait dit lorsque les quatre officiers avaient été remis en liberté, au sujet de la crédibilité du TSL et de la politisation de la justice libanaise », a déclaré le parlementaire.

Son collègue Antoine Zahra a exprimé le souhait que ceux qui accusent Israël d’être impliqué dans l’assassinat de Hariri « remettent toutes les données qui étayent leurs dires au TSL, ce qui servirait en définitive la justice escomptée ».
Selon lui, les apparitions télévisées répétées de sayyed Nasrallah et son discours hostile au tribunal « montrent que le Hezbollah est déterminé à empêcher celui-ci de poursuivre son action ».

Au milieu de toute cette fièvre verbale, seul le député Ali Khreiss, du bloc Berry, semble croire que la publication de l’acte d’accusation sera différée et n’aura pas lieu en septembre ou octobre. Selon lui, le pays s’achemine vers une période de calme. Il n’en demeure pas moins qu’il s’est dit surpris par le discours israélien au sujet de l’acte d’accusation en s’interrogeant sur le point de savoir si Tel-Aviv est informé de l’évolution de l’enquête. « Nous avons soutenu le tribunal à condition qu’il reste autonome et professionnel et qu’il accomplisse sa mission loin de toute interférence. Si nous constatons cependant qu’un complot est ourdi contre la Résistance, nous ne nous tiendrons plus à l’écart parce que nous faisons partie de la cette Résistance », a-t-il dit.

Le président supérieur des Kataëb, Amine Gemayel, ne partage cependant pas l’optimisme de M. Khreiss. Il a estimé, dans une interview au site Internet d’al-Mostaqbal, que les propos tenus par sayyed Nasrallah jeudi dernier « n’étaient pas du tout rassurants (….) dans le mesure où ils révèlent que le Hezbollah n’acceptera pas que sa crédibilité et son innocence soient mises en doute ou qu’un de ses membres soit accusé du meurtre de Hariri ».

L’ancien député Ismaïl Succarieh a mis en garde contre « une justice qui risque de tout brûler sur son passage, d’autant qu’une série d’incidents dans le passé ont jeté le doute sur la crédibilité du TSL ». Pour éviter ce genre de risque, le Forum d’action nationale de M. Sélim Hoss a proposé « un dialogue ouvert en Conseil des ministres qui regroupe toutes les parties politiques » ainsi que la mise en place d’une commission ministérielle « qui établira un document de travail proposant des solutions à la crise avant qu’elle ne s’exacerbe et qu’elle ne prenne une dimension démesurée ».

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La chaîne Iqra’, miroir des mutations profondes de l’islam en Arabie Saoudite


mercredi 28 juillet 2010 – par Nabil Ennasri

Depuis quelques mois, les débats qui ont lieu dans les studios de la chaîne religieuse Iqra’ laissent apparaître des fractures au sein de l’islam saoudien. C’est notamment le cas d’un talk show très prisé, Al Bayyina, présenté par l’un des présentateurs les plus en vue de la chaîne, et qui figure parmi ses programmes les plus suivis. Le dernier en date portait sur la question de la mixité dans le royaume saoudien, sujet pour le moins sensible dans un pays qui, en la matière, sépare strictement les espaces, conformément à la doctrine du wahhabisme. Pourtant, les termes de ce débat ont mis en lumière des clivages de plus en plus évidents au sein de l’islam saoudien, où les divergences doctrinales et les crispations avec le pouvoir se font de plus en plus âpres.

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Belgique : « Trois possibilités » pour les germanophones en cas de scission


Le ministre-président du gouvernement de la Communauté germanophone, Karl-Heinz Lambertz, a exposé au magazine allemand Focus les possibilités qui s’offriraient à la plus petite des entités du pays si la Belgique était scindée.
« Trois possibilités » pour les germanophones en cas de scission


Interrogé à ce sujet, M. Lambertz envisage trois hypothèses : le retour à l’Allemagne, le rattachement au Luxembourg ou la création d’un petit État indépendant.

Le ministre a cependant tenu à rappeler qu’une scission de la Belgique n’était pas à l’ordre du jour, même si des tendances séparatistes existent.

« Personnellement, je ne pense pas qu’on se dirige vers une scission. Si malheureusement, ça devait être le cas, nous en serions très affectés mais l’essentiel serait alors de trouver des alternatives », a-t-il conclu.

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