Je rentre de Zeebrugge…
Une quarantaine de migrants excédés par l’angoisse, le froid et la fatigue.
Harcelés par la police, controlés 4 fois par les mêmes flics en quelques heures, une vingtaine venus de Bruxelles, ils marquent les migrants avec des bracelets et des numéros, les visages contre le combi, les bras et jambes écartés, comme des criminels, puis relâchés…
Des dizaines et des dizaines de flics partout, à cheval, en vélo, en combi!
Harcelés par la presse, une poignée fait son boulot avec éthique, d’autres n’hésitent pas à forcer la photo, à agresser avec la caméra, à crier sur les migrants « WHY? WHY NO PHOTO!? » sans tacts, sans respect, sans prendre le temps de discuter avec les personnes…Ils se sentent apparement plus « importants » que les migrants!
Une église ouvre ses portes pour la nuit, des citoyens viennent dire quelques mots d’encouragements, certains amènent de quoi les nourrir, d’autres viennent les insulter…
Monde de fou…