Piqué sur la page FB de Brando Palomino
Saviez-vous que quand Einstein donnait une conférence dans les nombreuses universités d’USA, la question récurrente que lui faisaient les étudiants était :
– Croyez-vous ? En Dieu ?
Et il répondait toujours :
– je crois au Dieu de Spinoza.
Celui qui n’avait pas lu Spinoza restait dans les mêmes…
J’espère que cette perle de l’histoire vous servira autant que moi :
Baruch de Spinoza était un philosophe néerlandais considéré comme l’un des trois grands rationalistes de la philosophie du Xviie siècle, avec le français Descartes.
Voici quelque chose de lui.
C’est le Dieu ou la nature de Spinoza :
Dieu aurait dit :
Arrête d’être en train de prier et de te faire des coups sur la poitrine !
Ce que je veux que tu fasses, c’est que tu sortes dans le monde pour profiter de ta vie.
Je veux que tu te fasses plaisir, que tu chantes, que tu t’amuses et que tu profites de tout ce que j’ai fait pour toi.
Arrête d’aller dans ces temples sombres, sombres et froids que tu as construit toi-même et que tu dis que c’est ma maison !
Ma maison est dans les montagnes, dans les forêts, les rivières, les lacs, les plages. C’est là que je vis et là j’exprime mon amour pour toi.
Arrête de me blâmer de ta vie misérable ; je ne t’ai jamais dit qu’il y avait quelque chose de mal en toi ou que tu étais un pécheur, ou que ta sexualité était quelque chose de mal !
Le sexe est un cadeau que je t’ai donné et avec lequel tu peux exprimer ton amour, ton extase, ta joie. Alors ne me blâme pas pour tout ce qu’ils t’ont fait croire.
Arrête d’être en train de lire des écritures sacrées qui n’ont rien à voir avec moi. Si tu ne peux pas me lire dans un lever de soleil, dans un paysage, dans le regard de tes amis, dans les yeux de ton petit garçon…
Tu ne me trouveras dans aucun livre !
Fais-moi confiance et arrête de me demander. Tu vas me dire comment faire mon travail ?
Arrête de m’avoir si peur. Je ne te juge pas, je ne te critique pas, je ne me fâche pas, je ne me fâche pas, je ne me punis pas. Je suis pur amour.
Arrête de me demander pardon, il n’y a rien à pardonner. Si je t’ai fait… je t’ai rempli de passions, de limites, de plaisirs, de sentiments, de besoins, d’incohérences… de libre arbitre comment puis-je te blâmer si tu réponds à quelque chose que j’ai mis en toi ? Comment puis-je te punir d’être comme tu es, si je suis celui que je t’ai fait ? Pensez-vous que je pourrais créer un endroit pour brûler tous mes enfants qui se portent mal, pour le reste de l’éternité ?
Quel genre de Dieu peut-il faire ça ?
Oubliez tout type de commandements, de toutes sortes de lois ; ce sont des ruses pour vous manipuler, pour vous contrôler, qui ne créent que de la culpabilité en vous.
Respecte tes semblables et ne fais pas ce que tu ne veux pas pour toi. Tout ce que je te demande, c’est que tu fasses attention à ta vie, que ton état d’alerte soit ton guide.
Mon bien-aimé, cette vie n’est pas un test, ni un échelon, ni un pas sur la route, ni un essai, ni un prélude vers le paradis. Cette vie est la seule chose qu’il y a ici et maintenant et la seule chose dont vous avez besoin.
Je t’ai rendu absolument libre, il n’y a pas de prix ni de punitions, il n’y a pas de péchés ni de vertus, personne ne porte un marqueur, personne ne porte un registre.
Tu es absolument libre pour créer dans ta vie un ciel ou un enfer.
Je ne pourrais pas te dire s’il y a quelque chose après cette vie, mais je peux te donner un conseil. Vivez comme si vous ne l’aviez pas. Comme si c’était ta seule chance de profiter, d’aimer, d’exister.
Ainsi, s’il n’y a rien, car vous aurez profité de l’occasion que je vous ai donnée. Et s’il y en a, sois sûr que je ne vais pas te demander si tu t’es bien comporté ou mal, je vais te demander ça t’a plu ? Tu t’es bien amusé ? Qu’est-ce qui vous a le plus plu ? Qu’est-ce que tu as appris ?…
Arrête de croire en moi ; croire, c’est supposer, deviner, imaginer. Je ne veux pas que tu crois en moi, je veux que tu me sentes en toi. Je veux que tu me sentes en toi quand tu embrasses ta bien-aimée, quand tu borde ta petite fille, quand tu caresses ton chien, quand tu te baignes dans la mer.
Arrêtez de louanges, quel genre de Dieu égocentrique pensez-vous que je suis ?
Je m’ennuie qu’ils me louent, j’en ai marre qu’ils me soient reconnaissants. Est-ce que tu te sens reconnaissant ? Prouvez-le prendre soin de vous, de votre santé, de vos relations, du monde. Tu te sens regardé, médusé ?… Exprime ta joie ! C’est la façon de louanges.
Arrête de compliquer les choses et de répéter comme perroquet ce qu’on t’a appris à propos de moi.
La seule chose sûr, c’est que tu es ici, que tu es en vie, que ce monde est plein de merveilles.
Pourquoi as-tu besoin de plus de miracles ? Pourquoi tant d’explications ?
Ne me cherche pas dehors, tu ne me trouveras pas. Trouve-moi à l’intérieur… Me voilà, battant en toi.
Spinoza.