Une datte en travers de la gorge


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Trois communes bruxelloises – Schaerbeek, Saint-Gilles et Anderlecht – ont interdit à la « Coordination Boycott Israël » (COBI) de distribuer des tracts sur leurs marchés, mais de telles actions sont toutefois autorisées à Bruxelles-Ville, Molenbeek et Forest, rapporte vendredi le quotidien Le Soir. « Où est la cohérence? « , se demande l’association.

Dans son tract, traduit en quatre langues et distribué sur les marchés publics, la COBI appelle les citoyens à ne plus acheter de dattes en provenance d’Israël. « Les bénéfices d’exportation de ces dattes aident à financer l’occupation de la Palestine », peut-on notamment lire sur le feuillet.

Sur les six communes contactées par l’association pour pouvoir distribuer son tract et utiliser un mégaphone sur la voie publique, seule celle de Molenbeek a donné formellement son autorisation. Forest semble également favorable, tout comme Bruxelles-Ville où la police a donné un accord verbal.

Saint-Gilles, Schaerbeek et Anderlecht ont signifié leur refus, la première au nom de la « sécurité », la seconde pour « maintenir la paix communautaire » et la troisième sans donner la moindre explication. « Or tout acte administratif doit être formellement motivé », déclare l’avocat de la COBI.

L’association va donc mettre la commune d’Anderlecht en demeure de retirer sa décision. Le cas échéant, elle se réserve le droit de l’attaquer au Conseil d’Etat. La commune de Schaerbeek a pour sa part précisé que la COBI pouvait toujours distribuer son tract en toutes-boîtes. (belga/acx)

21/08/09 08h17

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* Lire aussi: La police d’Anderlecht accusée de racisme

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