Je cherche, je fuis, les mots m’assassinent, je respire comme un rat
Je suis portée par des mains qui décident de mes sens, comme un rat
Et je m’éloigne de la faux qui réduirait au silence le bout de ma voix
A force d’arracher mes racines, ils m’inspirent un combat !
La liberté me frôlait
Regarde-moi comme un rat
Yasmin, ma mère, je lis et relis tes mots écrits pour moi, qui survivra
« Le monde entier parle de nous mais nous sommes seuls ici-bas, envole-toi
Je me faufile entre les grilles sur cet avion de papier calligraphié
Avec ta plume, ma fille, replante nos racines au bout de tes bras ! »
La liberté nous frôlait
Regardez là comme un rat
Je trouve des portes de sorties qui se referment à l’envie, comme un rat
J’écris, je lis, je vois qu’ici je peux lutter sans interdits du bout de ma voix
J’immole la camisole qui étouffait mon humanité, comme un rat
Et je porte en moi les cris de paix de nos femmes à Deraa
La liberté nous frôlait
Regardez-là s’envoler !
Je sais, je sens, j’entends la voix de mon village, Ô Syrie entends moi !
J’entends d’ici mon peuple qui gronde mais l’impuissance des ondes étouffe sa voix
Ils peuvent brûler nos terres et même bombarder nos mères, ils sont faits comme des rats
Dans chacun de nos déserts repoussera sur la pierre le jasmin !
La liberté nous frôlait
Regardez la bourgeonner ! »
Merci. Je me suis permise de partager vos photos en les ramenant à votre site internet.
Bonne continuation
Line
Simplement
un texte que j’ai écris en mai 2012
« Comme des rats
Je cherche, je fuis, les mots m’assassinent, je respire comme un rat
Je suis portée par des mains qui décident de mes sens, comme un rat
Et je m’éloigne de la faux qui réduirait au silence le bout de ma voix
A force d’arracher mes racines, ils m’inspirent un combat !
La liberté me frôlait
Regarde-moi comme un rat
Yasmin, ma mère, je lis et relis tes mots écrits pour moi, qui survivra
« Le monde entier parle de nous mais nous sommes seuls ici-bas, envole-toi
Je me faufile entre les grilles sur cet avion de papier calligraphié
Avec ta plume, ma fille, replante nos racines au bout de tes bras ! »
La liberté nous frôlait
Regardez là comme un rat
Je trouve des portes de sorties qui se referment à l’envie, comme un rat
J’écris, je lis, je vois qu’ici je peux lutter sans interdits du bout de ma voix
J’immole la camisole qui étouffait mon humanité, comme un rat
Et je porte en moi les cris de paix de nos femmes à Deraa
La liberté nous frôlait
Regardez-là s’envoler !
Je sais, je sens, j’entends la voix de mon village, Ô Syrie entends moi !
J’entends d’ici mon peuple qui gronde mais l’impuissance des ondes étouffe sa voix
Ils peuvent brûler nos terres et même bombarder nos mères, ils sont faits comme des rats
Dans chacun de nos déserts repoussera sur la pierre le jasmin !
La liberté nous frôlait
Regardez la bourgeonner ! »
Merci. Je me suis permise de partager vos photos en les ramenant à votre site internet.
Bonne continuation
Line