Une photo diffusée par l’agence nationale syrienne montrant un détenu récemment libéré accueilli par ses proches devant la prison de Damas. Photo AFPLe clan des Assad dirige la Syrie d’une main de fer depuis plus de 40 ans.
« (Adnan) Qassar n’est pas un militant politique. Mais en Syrie, personne n’a le droit d’être meilleur que les Assad, dans quelque domaine que ce soit », souligne M. Rahmane.
Si elle est appliquée dans son intégralité, l’amnistie qui a permis la libération du cavalier devrait concerner 100.000 détenus, dont la moitié se trouve aux mains des services de renseignements après avoir été arrêtés dans le cadre de la loi antiterroriste promulguée en juillet 2012.
Le régime qualifie systématiquement les militants anti-régime, armés ou non, de « terroristes » prétendument soutenus par des puissances étrangères.
« Parmi les personnes libérées jusqu’ici, il y a des prisonniers d’opinion, et d’autres qui étaient en prison pour des accusations de crimes », a précisé le directeur de l’OSDH.
Selon les groupes de défense des droits de l’Homme, tortures et mauvais traitements sont systématiques dans les prisons syriennes.
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