Certes, il n’y a pas de guerre propre mais les militaires ne sont pas obligés de massacrer des civils. Pendant le conflit des Malouines de 1982, qui fit environ 900 victimes, trois civils ont été tués, accidentellement, sous les tirs de leur propre camp. De l’aveu des militaires argentins et anglais, cette guerre fût pourtant abominable. Accepter les pertes civiles comme une fatalité permet de justifier, par exemple, toutes les exactions de la seconde guerre mondiale, sans trop s’embarrasser d’éthique.
Certes, il n’y a pas de guerre propre mais les militaires ne sont pas obligés de massacrer des civils. Pendant le conflit des Malouines de 1982, qui fit environ 900 victimes, trois civils ont été tués, accidentellement, sous les tirs de leur propre camp. De l’aveu des militaires argentins et anglais, cette guerre fût pourtant abominable. Accepter les pertes civiles comme une fatalité permet de justifier, par exemple, toutes les exactions de la seconde guerre mondiale, sans trop s’embarrasser d’éthique.