Entre onirisme et violence, rêverie et cauchemar, réflexion et contemplation, « Birdboy » nous rappelle que l’Espagne peut briller autrement que par les talents -aussi géniaux soient-ils- qui en foulent les gazons chaque week-end (cf le Ballon d’Or et autres récompenses à base de cuir et de crampons). Des nominations et des récompenses à n’en plus finir pour ce court-métrage à l’intensité et à l’atmosphère exceptionnels.
Pourtant, malgré ce succès auprès de la critique, « Birdboy » -réalisé par Pedro Rivero- n’a pas été assez remonté. Pourtant, ce court d’animation est un petit bijou qui a su donner une dimension supplémentaire (tout en respectant son esprit) à la mouture originale d’Alberto Vazquez, dessinateur génial et auteur de la bande-dessinée « Psiconautas » dont « Birdboy » est la fidèle adaptation.
Dans de tels cas, mieux vaut ne pas trop en dire et laisser parler les images -d’un esthétisme remarquable- par elles-mêmes.
Synopsis :
« Un terrible accident va changer la vie de la petite Dinki pour toujours. Désormais le destin de Dinki pourrait bien dépendre des ailes de son excentrique ami Birdboy, un garçon-oiseau déraciné qui se cache dans la forêt, abandonné à son imagination… »